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TOGO : CES HÔTELS TROP CHERS, MAIS TRES DÉGUEULASSES…


Les hôtels du Togo sont dégueulasses d’après une enquête réalisée chez les clients,  les autorités et les professionnels en hôtellerie. Le prix d’un hôtel qui se proclame de luxe au Togo se situe entre 25.000 et 120.000 FCFA  (en 40 et 200 euro). Des tarifs excessivement chers pour des prestations qui ne sont pas à la hauteur. La plupart des hôtels ne répondent pas aux critères qui réglementent le secteur au Togo alors qu’’ils continuent de pousser comme des champignons.

Dans la capitale, les hôtels dits de renoms traînent des handicaps et sont normalement disqualifiés dans une administration sérieuse.

Une petite enquête réalisée par la rédaction de l’Indépendant Express relève de graves erreurs dans le système hôtelier au Togo.

L’un des plus grands hôtels, Sarakawa repris par le Groupe Accor pour devenir Mercure Sarakawa souffre d’un véritable encombrement. Les espaces aérés sont occupés par d’énormes jarres de décoration qui empêchent de circuler normalement dans les couloirs. Pas du tout professionnel. La structure même des chambres et assez vieillotte dans un monde modernisé où le client a besoin de plus de liberté et de confort.

Sancta Maria est aujourd’hui la grande Star des Hôtels au Togo avec ses chambres assez spacieuses qui, conséquence directe, rétrécissent les couloirs de passages qui sont deviennent contigus et constitués de plusieurs galeries dans lesquels le client se perd continuellement comme dans la Clé du Ford Boyard. Sur les prix, il est de notoriété que cet hôtel exagère.

L’Hôtel Paradise situé en plein cœur de la capitale sur le boulevard réserve une surprise désagréable à ses clients. Ne vous y rendez surtout pas si vous êtes un voyageur épuisé par le voyage et muni de valises.  La réception est située au premier étage. Vous aurez donc la corvée de gravir les marches des escaliers avant de vous faire servir.

Le Groupe Hôtel Excellence composé de l’Hôtel Excellence et la résidence Louise ne fait pas beaucoup d’effort pour satisfaire ses clients. Dans les deux hôtels à plusieurs étages, il n’y pas d’ascenseurs. Vive le sport tous les jours. Pas de places pour personnes handicapés.

La déception est aussi grande à l’intérieur du pays avec à Kpalimé (120 Km environ de Lomé) l’hôtel Cristal. Dans cet hôtel dont les immeubles ressemblent à des igloos, la sécurité des clients n’est pas garantie. En cas d’incendie ou de quelque situation de sauvetage, impossible de secourir. L’hôtel est construit sur la clôture. La piscine est exposée devant la salle de conférence, le restaurant et la réception. Pas donc d’intimité et de sécurité. Pire, lorsqu’on veut aller au premier étage, on a de fortes chances de heurter sa tête contre un épais mur des escaliers. Plusieurs victimes sont enregistrées. Surtout ne passez pas la nuit lorsque la boîte de nuit est ouverte. Vous êtes constamment réveillés par les va-et-vient des noctambules.

L’hôtel le Berceau situé à Notsè à environ 90 Km au nord de Lomé devrait être un bon cadre repos de voyageurs. Malheureusement situé en pleine brousse, il réserve à ses hôtes, la visite des reptiles qui viennent jusqu’aux chambres prendre de l’air chaud la nuit. Plutôt conseillé aux amis des reptiles.

Roc Hôtel à Atakpamé, 30 aout à Kpalimé, Hôtel central à Sokodé,  Hôtel Kara à Kara, partagent les mêmes vices, même si une rénovation décidée a du mal à avancer. Ils ont en commun de vielles structures avec des personnels assez réduits et des prestations limitées. Souvent, la réception vous recommande de faire un tour en ville pour trouver quelque chose à manger. Ne vous étonnez pas dans ces hôtels si l’eau ne lorsque vous tournez le robinet, ou l’ampoule ne s’allume pas si appuyez sur l’interrupteur. Les coupures de courant quant à elles sont intempestives.

Dans la foulée, les Hôtel Ahodikpè, Acropolis, Léota Hotels, Marie-Antoinette, Ô Kabou etc se disputent le grand championnat de l’insalubrité et du manque de rigueur. Ils sont plutôt spécialisés dans la gestion des chambres de passage. Cela rapporte plus selon les responsables.

La plupart des hôtels précités partagent certaines réalités : absence de petit déjeuner, restaurants mal équipés avec des menus désagréables, accueil indésirable, structure incomplète avec manque de sécurité, extincteurs inexistants, bof, du n’importe quoi.

Pourtant, les critères d’un bon hôtel sont sans débat : la propreté de la chambre, la décoration et l’entretien des espaces extérieurs, la gastronomie, l’accueil au restaurant, la propreté et la beauté des plages, les piscines, la situation des hôtels par rapport aux curiosités et excursions, la qualité des bâtiments.

Et si l’Etat regardait un peu ce secteur stratégique du développement ???

Sarah-Jennifer

 

 

 

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