Environ 3 milliards de Francs CFA ont été dilapidés par des membres du comité d’organisation de la CAN 2013 sans aucun compte à ce jour. Pourtant, il existe un rapport d’audit mis sous scellé par les acteurs des malversations. Du président d’alors de la Fédération Togolaise de Football, Gabriel AMEYI au ministre des sports, Fofana Bakalawa, de l’ancien Premier Ministre, Ahoomey Zunu et son neveu Serge Bénissan de Sergio Sport aux différents représentants des ministères du Commerce (Christophe M. Prey), de l’Economie et des finances, (Laurent BEDINADE), d’Etienne BAFAI du comité de mobilisation des fonds à Abass Téouri rapporteur de la commission, de Me Attoh Mensah à Madame Sueto Gbodui représentant du Bureau de la FTF, le scandale financier est profond et insultant pour une gouvernance. Morceaux choisis de la gestion calamiteuse : 77 millions ont été versés à une compagnie d’aviation qui n’est jamais venue chercher les Eperviers pour rentrer au pays pour près de 200 millions décaissés pour un autre avion, les frais d’hôtel en Afrique du Sud surfacturés à 500%, des contrats arrangés avec décaissements sans trace, marabouts, pasteurs et autres féticheurs imaginaires ont puisé dans la marre, sont des éléments qui interpellent tous ceux qui ont piloté la participation des Eperviers à la CAN 2013.
Le comble dans cette gestion, la disparition des traces de la contribution des grandes sociétés et des partenaires. De Lomé à Johannesbourg, la gestion est opaque et les acteurs circulent en toute impunité, en lorgnant la prochaine CAN 2017 où les Eperviers du Togo sont qualifiés. En absence de la clarification de tous ces scandales, la participation du Togo à la prochaine fête continentale de football conduite rigoureusement par le nouveau bureau dirigé par le Colonel Guy AKPOVY risque de connaître des revers.
CAN 2013, c’est un Marc de café dans lequel doit pouvoir lire la commission officieuse mise en place par le Président de la République pour piloter la CAN Total Gabon 2017.
Histoire d’éviter la réédition de ce grand scandale d’Etat… à suivre
Alfredo Philoména