Après la spectaculaire simulation d’attaque terroriste à l’hôtel Radisson Blue 2 Février de Lomé la semaine dernière, le ministre togolais de la sécurité Yark DAMEHANE et celle du tourisme Bernadette Legzim Balouki ont rencontré ce mardi à Lomé les exploitants d’hôtels.
Les hôtels et établissements étant les plus visés par les attaques terroristes, les deux ministres ont demandé aux responsables de ces lieux de renforcer leurs mesures de surveillance.
N’importe quel client, qui qu’il soit à l’obligation de remettre son passeport ou toutes autres pièces d’identité.
Une copie desdites pièces sera conservée par la direction de l’établissement ou de l’hôtel en cas de vérification.
Les véhicules et les bagages devront subir de véritables fouilles profondes à leur arrivée.
Au cours de cette rencontre avec les tenants des établissements et hôtels, le ministre de la sécurité et de la protection civile Yark DAMEHANE a laissé entendre qu’ « ‘Il n’y a pas de menace, mais soyons vigilants pour ne pas être surpris. Vous devez vous équiper en appareils de sécurité pour mieux protéger vos clients et pour nous faciliter la tâche ».
Le ministre Bernadette Legzim Balouki quant à elle a déclaré que « l’enregistrement des arrivées est une obligation depuis de nombreuses années », mais regrette que « certains hôtels ne respectent pas cette mesure ». Elle poursuit en disant qu’il y aura des sanctions contre les réfractaires.
Pour rappel, c’est la dernière attaque de Ouagadougou, qui a fait prendre conscience aux autorités togolaises qu’il y a péril en la demeure.
Depuis ce temps, les grands hôtels de Lomé ont renforcé leur sécurité. Check point à l’entrée, contrôle des coffres des véhicules, patrouilles de vigiles 24/7.
Le menace terroriste plane sur tous les pays de la sous-région et le Togo y compris. La preuve, des messages audio d’origine certes douteuse mais qui ont trait aux groupes terroristes font le tour des réseaux sociaux.
Le nom d’un certain Sihamedi Idriss, islamiste fondamentaliste serait basé au Togo.
Les autorités togolaises doivent réagir.
Richard AZIAGUE.