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SOGEA SATOM : les femmes font la loi

toire en passant par l’avenue Augustino de Souza. De Lomé à Badou en passant par Atakpamé, SOGEA SATOM est à l’œuvre…chantiers entamés, en finition et en cours. Notre descente sur les chantiers nous a permis de découvrir que la sécurité et la protection de l’humain sont au centre des principes de ce groupe qui va au-delà pour mettre la gent féminine au cœur des travaux. Comme quoi, avec SOGEA SATOM, les femmes font la loi, sur les chantiers.
Elles s’appellent les « drapeautières » ou les flagwomen. Elles font partie des 20% de femmes qui ont le pouvoir de régulariser, avec les drapelets rouges et verts les passages de véhicules et des engins de Témédja à Badou. Protégées par des gilets, casques et chaussures de chantiers, elles font la loi avec assiduité et surtout, avec le sourire. Ce sont les femmes employées de SOGEA SATOM. Présentes à la Direction, sur les chantiers à Lomé et de l’intérieur, la présence des femmes au sein de l’entreprise française n’est pas du hasard… mais une politique régie par un département du genre. Nous sommes dans les travaux publics au Togo. La société de travaux publics SOGEA SATOM est active sur plusieurs axes routiers.
Parmi les innombrables chantiers ouverts actuellement au Togo, le groupe Filiale du Groupe VINCI (premier mondial de la construction) SOGEA SATOM a aussi pour mission de réaménager et de construire des axes routiers.
A Lomé, la société a en charge la construction de quatre (4) grands axes routiers qui sont le petit contournement de Lomé (boulevard Malfakassa Sun Agip- siège de la FTF), l’avenue Augustino de Souza (marché de Bè- château d’eau de Bè), l’avenue de la Victoire (Shell-Togbato jusqu’à Todman).
A l’intérieur du pays plus précisément dans le plateau, l’axe routier national N° 15 est le boulot de la société SOGEA SATOM. Sur une distance de 94 km (Témédja – kougnowou) est le plus grand chantier de la société.
Avec pour maitre d’ouvrage le ministère de l’urbanisme, maitre d’ouvrage délégué l’AGETUR, le Petit contournement de Lomé, long de 6,6 km est large de plus de 16 mètres (PK 0 à PK2 900 qui est le raccordement au grand contournement où la voie est à 2 x 8,5m et après 2 x 6m de PK2 900 à PK fin.
Le petit contournement qui quitte du rond point Sun Agip Kpota pour chuter sur le boulevard Jean Paul II en face du siège de la FTF à Kégué, est financé par la coopération Allemande via la banque Kfw.
En matière d’évolution des travaux, le petit contournement est presque fini : « Sur un chantier, la grosse partie du travail c’est le terrassement, ça c’est fait. Ensuite le génie civile béton, c’est fait aussi à 99% », a déclaré Stéphan Coppin, directeur des travaux sur le petit contournement.
Il rassure par ailleurs que cet axe sera livré dans les délais contractuels : « les travaux du petit contournement de Lomé sont achevés à 80% et le chantier sera livré aux autorités le 14 novembre 2015 ».
D’un montant total de 9,326 milliards, cet axe permettra aux nombreux camions poids lourds qui partent de la zone portuaire de pouvoir rallier la route internationale vers les pays voisins.
En ce qui concerne le chantier de l’avenue de la victoire qui part de Shell-Togbato jusqu’à Todman (boulevard de la Kara), il est long de 2km 850m, l’avenue sera équipée de caniveaux de part et d’autre avec des aménagements. Elle a deux sections : 2×3 voies soit 600 m linéaire. Les deux sections se présentent comme suit : de Shell Togbato au carrefour CHU qui fait 2×3 voies et l’autre section qui part du carrefour CHU à Todman qui fait aussi 2×3 voies.
« Ce chantier a démarré le 9 décembre 2014 et au jour d’aujourd’hui, il est a enregistré un taux d’avancement de près 57% de taux d’avancement physique », a laissé entendre Georges Michel, directeur des travaux sur l’avenue de la victoire.
A en croire celui-ci, il faut dire que le projet est à plus de 75% d’avancement. « Actuellement nous avons fait le revêtement sur une distance de près de 2km. Tous les aménagements des trottoirs sont exécutés sur ces tronçons revêtus. Cet axe sera livré en décembre 2015. Le reste des travaux est sur l’avenue de Souza », nous confie Georges Michel.
Cette voie coute 11,5 milliards et est financée à 80% par la BOAD et à 20% par l’Etat Togolais.
L’avenue de Souza justement parlons-en, fait 9 m de large (une seule voie de 3,5 m x 2, avec un accotement de 1 m partout avec des caniveaux de part et d’autres avec un trottoir jusqu’à la pharmacie du château). Sur cet axe les travaux ont débuté avec un retard à causes du phasage mis en place.
Mais au jour d’aujourd’hui, la société a quand même de l’avance sur les travaux et assure être dans les délais contractuels.
Outre ces chantiers à Lomé, la société SOGEA SATOM a aussi un autre chantier à l’intérieur du pays. Le tronçon Témédja-Badou (frontière Ghana) sur la nationale N° 15 est confié à la société des travaux publics.
Long de 94 Km(le plus long des chantiers de SOGEA SATOM), la société est en train de construire un pont de 12 m sur la rivière puisque l’ancien date de 90 ans.
Le délai pour la construction de cette voie est de 24 mois. Etant donc dans le temps, Grégory SCALLA, chef des travaux sur cet axe rassure terminer début avril : « Le chantier évolue bien, il reste à faire la moitié de la couche de base, des aménagements notamment sur la bretelle Kougnowou et aussi quelques aménagements de génie civil et en ouvrage transversaux, la quasi-totalité des ouvrages est terminée », a-t-il indiqué.
Cette voie est estimée à 31 milliards. Au-delà de tout le travail que fait la société SOGEA SATOM, l’homme, surtout les populations des localités où SOGEA SATOM intervient, ont une place assez importante en ce qui concerne l’exécution de son chantier.
SOGEA SATOM et l’Homme…
La sécurité maximale est un principe sacro-saint qui a emballé les journalistes à cette séance de travail avant visite de chantier mercredi dernier. Les responsables de SOGEA SATOM (groupe Vinci premier mondial de la construction), ont tout d’abord présenté la société puis après ont fait une visite guidée avec les journalistes sur les différents chantiers que détient la société SOGEA SATOM.
« A SOGEA SATOM, l’homme est au centre de tout », a annoncé Dame N’DIAYE, directeur administratif et financier régional (Togo- Benin). Pour preuve, la société dispose de tout ce qu’il faut pour préserver le bien-être de l’humain chez les employés de la société, les populations bénéficiaires et les visiteurs au rang desquels les journalistes qui n’ont pas échappé à ces mesures. Ils ont enfilé des gilets de chantier, des casques et des bottes pour être admissibles aux chantiers.
D’après les responsables de l’agence du Togo, il est mis en place un dispositif sécuritaire depuis l’entrée de la société jusqu’aux chantiers. Ce qui permet d’éviter au maximum les risques d’accident qui sont minimisés.
Pour encourager l’émulation et le travail bien fait, des plans de carrière sont proposés aux employés qui permettent à ceux-ci de bénéficier des gratifications de carrière. La société a noué par ailleurs des partenariats avec des institutions étatiques comme l’ANPE, l’Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi et privées à l’instar de L’Ecole Supérieur des Ponts et Chaussée, ceci dans le souci de ramener les apprenants vers les réalités du terrain.
En ce qui concerne les populations, SOGEA SATOM a travers son programme dénommé ISSA (Initiative de SOGEA SATOM pour l’Afrique) a déboursé en espace de 4 ans plus de 167 millions de FCFA dans le développement local.
ISSA est un projet de la société dans le souci d’apporter de l’aide aux populations surtout dans le domaine entreprenarial. « Faire en sorte d’apporter plus qu’un chantier. Offrir aux populations riveraines des opportunités ayant des débouchés économiques pour le développement des localités, c’est l’objectif que s’est donné le projet ISSA », a indiqué Brice Chevallier Directeur Général de SOGEA-SATOM au Togo.
Au titre donc des différentes actions menées par la société des BTP, on peut noter la ferme spiruline à Agou Nyogbo et la construction d’un atelier de couture de pagne batik pour l’ONG AGIR, la reconstruction de l’école de Sada à Atakpamé et le financement du traitement du cacao dans la localité de Badou.
Ces gestes font non seulement partie du volet social de la société mais aussi permet une évolution des chantiers et une bonne entente avec les populations : «de telles aides pour satisfaire les besoins des populations riveraines sont des facteurs qui font avancer le chantier et font garder de bonnes relations avec les populations hôtes. » a conclu le Directeur administratif et financier Dame N’Diaye.
Les riverains des chantiers du groupe tirent également leur épingle du jeu lors de l’exécution des travaux. A Badou au bout du chantier, une restauratrice s’est improvisée et fait de bonnes affaires : « je prépare et je vends aux ouvriers de SOGEA SATOM, nous sommes conscients de l’importance des travaux pour notre développement et nous tirons également profit lors de son exécution. Entre nous et les employés, l’entente est parfaite. Il n’y a aucun problème entre nous… » nous a confié cette revendeuse de nourriture. Même appréciation chez le Chef de la localité qui prie que les travaux finissent assez vite pour que le développement s’amorce dans cette localité enclavée du Togo.
Pour rappel SOGEA SATOM est basé au Togo depuis 1954 et emploie 1030 personnes y compris 63 étrangers de différentes nationalités.
Les femmes règnent, dynamiques et actives autant que les hommes pour l’évolution des chantiers.
Richard AZIAGUE.

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