Une étude menée sur de jeunes Canadiens âgés de 16 à 21 ans montre que la moitié d’entre eux présentent des difficultés sexuelles et qu’un quart en souffrent.
Difficile de savoir s’il s’agit d’un phénomène nouveau car l’on manque d’études fiables pour savoir ce qu’il en était il y a vingt ans. S’intéresser au bien-être sexuel des jeunes est relativement nouveau en sexologie et, jusqu’alors, les chercheurs se sont surtout intéressés à des thèmes classiques tels que l’orientation sexuelle, les pratiques sexuelles à risque de transmission du sida (ou autres infections sexuellement transmises), l’impact de la pornographie, la contraception ou les traumatismes sexuels.
Plus d’un garçon sur quatre a des troubles de l’érection
Le Pr Lucia O’Sullivan et ses collègues de l’université du Nouveau-Brunswick ont donc interrogé anonymement, via internet, plus de 400 jeunes grâce à des questionnaires ayant fait leurs preuves chez les adultes pour identifier des difficultés sexuelles. Les deux tiers avaient déjà eu des rapports sexuels (vaginal, oral ou anal) et ce sont donc 114 garçons et 144 filles qui ont été inclus dans l’étude. Parmi eux, 87 % avaient eu des rapports oraux, 82 % un pénétration vaginale et 12 % une sexualité anale (mais seulement une fois pour les deux tiers d’entre eux). L’âge moyen de début de ces activités était respectivement de 16 ans, 16 ans et demi et 17 ans et demi et les jeunes sexuellement actifs avaient eu en moyenne trois partenaires. On note aussi qu’une fille sur deux et un garçon sur (…) Lire la suite sur Figaro.fr