Ce n’est pas la qualité des rapports qui détermine si l’on reste sexuellement actif dans son couple, mais l’importance accordée au sexe par les deux partenaires, révèle une étude américaine.
Le Dr Holly Thomas et ses collègues de l’Université de Pittsburg (États-Unis) ont en effet fait passer un test de satisfaction sexuelle (le FSFI ou Index de fonction sexuelle féminine) à 602 femmes âgées de 44 à 69 ans, puis à nouveau quatre ans plus tard. Leurs résultats montrent que deux femmes sur trois étaient déjà actives sexuellement lors de la première évaluation, et que c’est encore le cas pour 85 % d’entre elles quatre ans plus tard. «Contrairement à d’autres études, celle-ci montre que la plupart des femmes d’âge moyen actives sexuellement le restent», en dépit d’une satisfaction sexuelle toute relative, notent les auteurs de l’étude publiée le 10 février dans le JAMA Internal Medicine.
Selon cette étude, le seul véritable paramètre permettant de prédire quel couple maintiendra une activité sexuelle à mesure que les années passent est l’importance accordée au sexe par les partenaires.
C’est un lieu commun que de considérer que la sexualité est essentielle à la longévité du couple. Dans une analyse approfondie de 31 couples formés depuis 25 ans en moyenne, Sinikka Elliott et Debra Umberson, de l’université du Texas, ont confirmé en 2008 la force de cette conviction. «Dans 29 couples sur 31, au moins l’un des deux partenaires, et souvent les deux, déclare que le sexe fait intégralement partie du succès conjugal et décrit le sexe comme le baromètre de la santé de leur propre couple», écrivaient-ils alors. Mais les interviewés soulignaient aussi que «l’appétit sexuel des hommes et des femmes était différent, de telle sorte que cela pouvait conduire à des conflits ou des frustrations sexuelles».
Des rythmes souvent (…) Lire la suite sur Figaro.fr