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Riz avarié: Olam International lourdement sanctionné en Côte d’Ivoire

 

La mésaventure commerciale poursuit son bonhomme de chemin pour la société Olam International. C’est la Côte d’Ivoire qui vient prendre les taureaux par les cornes pour le plus grand bien des consommateurs. Après avoir saisi et détruit les cargaisons de riz pourris, impropres à la consommation, de lourdes sanctions sont infligées à la société OLAM devenue persona grata en Côte d’Ivoire. Mais la société indélicate contourne les sanctions ivoiriennes et introduit un nouveau label de bateau Stove Ocean. Vigilance!

C’est à travers un communiqué du ministère ivoirien du commerce de l’Industrie et des PME  dont nous avons copie que la destruction du riz avarié a été annoncée suivant un processus assez rigoureux : transport sous escorte sécuritaire de la gendarmerie et de la douane jusqu’au site de destruction de Kossihouen, déchargement des camions suivi du retrait du riz de son emballage, enfouissement du riz dans la décharge, transport des emballages sous escorte de Kossihouen vers les centres  d’incinération agrées.

Une opération saluée par les organisations des consommateurs ivoiriens qui se sont mobilisés contre le débarquement du riz birman avarié refoulé dans d’autres pays comme la Guinée.

Pour le Ministre Souléymane Diarrasouba, le bilan partiel de l’opération au 26 avril 2019 s’établit à 21.000 tonnes de riz détruits.

Le communiqué précise que l’enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur ce transport et ses commanditaires.

Naturellement, les sanctions juridiques sont prévues par la loi dans le cas des fraudes et des falsifications en matière de vente des bien et service.

La répression est tombée et Olam International va subir des mesures draconiennes entre autre autres, l’interdiction systématique au vendeur du riz avarié Olam International Limited d’exporter du riz à destination de la Côte d’Ivoire pour une durée de 12 mois.

Rappel depuis quelques mois, le navire Mv. Princess en provenance de Birmanie avait fait une première escale en Guinée, lieu ou les autorités sanitaires avaient refusé le débarquement du riz jugé avarié.  Après l’inspection de cette marchandise, plusieurs anomalies ont été décelées notamment au niveau de la qualité et du poids de celui-ci.

Les autorités guinéennes ont alors refusé le débarquement de ce riz dans le pays. Le navire a continué sa course folle vers le Togo avant d’être réellement traqué en Côte d’Ivoire ou le riz a été saisi et détruit.

Olam International Limited est au centre de cette opération litigieuse.

Présentée comme vicieuse dans son fonctionnement Olam International tente déjà de contourner l’interdiction des autorités ivoiriennes en affrétant un autre bateau avec la dénomination  STOVE OCEAN. d’après les informations de sources concordantes le STOVE Ocean serait déjà aux larges des côtes ivoiriennes, prêt à débarquer des produits de qualité douteuse. La vigilance des autorités ivoirienne et de l’association des consommateurs devrait donc permettre de démanteler cette nouvelle formule de Olam International avec le bateau Stove Ocean.

Olam International est une entreprise Singapourienne de négoce et de courtage de denrées alimentaires. Son siège est situé à Singapour, le groupe est contrôlé par le fonds souverain singapourien Temasek Holdings. Ses activités s’étendent sur les cinq continents, et particulièrement en Afrique.

Alfredo Philoména

Côte d'IvoireOlam Internationalriz birman
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