C’est clair maintenant. Le luxueux hôtel promis par le groupe espagnol PEFACO pour deux ans n’a pu sortir de terre depuis quatre ans au Togo. De toute évidence, il s’agit purement et simplement d’une arnaque de grande échelle que le groupe a organisée au Togo et entretien constamment au grand dam des autorités togolaises. Le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé qu’on a déplacé dans le ramdam pour poser la première pierre de cet hôtel appelé fantôme est la première victime de cette vaste escroquerie.
Francis Perez, le Président du groupe PEFACO a disparu. Sa dernière visite au Togo remonte à plus d’un an déjà. Son principal collaborateur, Olivier Cauro lui est conscient de la supercherie entretenue par son patron mais donne dans des ajustements à sauver les meubles. C’est pourquoi, à chaque dénonciation de la forfaiture, on mobilise deux ou trois ouvriers pour creuser ou ériger quelques poteaux pour maquiller le chantier abandonné.
Nous avons encore fait un tour la semaine dernière, c’est la désolation. Rien ne bouge. Le chantier est envahi par les mauvaises herbes et le personnel pratiquement inexistant.
Le mystérieux complexe hôtelier de haute gamme pour lequel le groupe PEFACO a obtenu déjà plus de deux milliards de FCFA auprès des banques sur place reste encore dans l’imagination. Les fonds auraient servi ailleurs au détriment du Togo. Il semble que c’est l’habitude du patron de casino sur plusieurs projets.
L’année dernière, il n’a pas tenu sa promesse de fourniture d’engrais pour la saison agricole malgré le fait que le marché de milliers de tonnes d’engrais a été attribué à une de ses filiales dans la confusion totale.
Francis Pérez s’en prend à son comptable
Dans la foulée de ses déboires sur la promesse non tenue de réalisation d’un complexe hôtelier haut de gamme, le groupe PEFACO est secoué par une crise interne qui oppose le grand patron du groupe espagnol, Francis Perez à son comptable à Lomé.
Une plainte pour détournement de 600 millions de Francs CFA a été déposée contre le collaborateur tunisien de Péfaco, Frigui Nizar.
Les motifs de cette poursuite sont ailleurs d’après nos informations.
Dépassé par les multiples tours de passe organisés par le groupe dans le domaine de l’hôtellerie et de la fourniture d’engrais au Togo et évitant d’être complice avec les patrons du groupe espagnol des magouilles, Frigui Nizar a remis sa démission.
Petit détail, l’homme ne se reprochait rien en remettant le tablier, preuve, il a passé encore deux mois à Lomé après sa décision sans être inquiété.
C’est donc, craignant que le comptable l’éclabousse dans toutes les fraudes organisées au Togo que les patrons de Pefaco ont décidé de le poursuivre.
Cette poursuite à deux objectifs : justifier aux yeux des autorités togolaises que c’est le comptable qui est à la base des déboires dans la non tenue des engagements dans le projet hôtelier et d’engrais, et la faire fermer au comptable dont le départ constitue une menace pour le groupe.
D’après nos informations, le Tunisien est serein et attend que Francis Perez mette en exécution sa stratégie d’attaque pour le mettre à nu.
Le groupe PEFACO est le groupe espagnol spécialisé dans les jeux de casino qui a promis en 2010 la construction d’un complexe hôtelier de luxe au Togo pour deux ans. Depuis quatre ans donc, le projet reste sous terre et le chantier abandonné.
Le comptable ne peut effectuer des dépenses et mener quelque opération financière sans l’avis des responsables financiers et du PDG. A moins que le groupe PEFACO soit une petite
Alfredo Philimena