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NOTSE : DOVE, l’assassin de la fillette ne regrette pas…

Le dossier d’assassinat de la jeune fille à Notsè continue de faire des vagues. Les compléments d’enquêtes menées par la rédaction de l’indépendant express du lieu du crime à la prison civile de Notsè en passant par la justice ravisent sur un acte prémédité de la dame.

Le bourreau, Dové après avoir fini d’ôter la vie à la fillette a déclaré qu’il ne regrette pas l’acte et que celle-ci méritait la mort, étant donné qu’elle est possédée. Un véritable scandale qui a effaré les témoins de la scène horrible avant qu’il ne soit conduit en détention préventive puis en prison.

Aujourd’hui, Abalo Akossiwa, la présumée commanditaire de l’assassinat essaie de se dérober, alors que l’affaire est prise très au sérieux. Après avoir témoigné qu’elle était absente pendant l’interrogatoire de délivrance qui a conduit la fillette à la mort, elle multiplie des actions pour sortir de situation alors qu’elle est complice.

D’après nos enquêtes, dame Abalo Akossiwa a toujours détesté la fillette ; le témoignage du père de la fillette fait foi. Elle a demandé à maintes reprises au papa, qui se trouve son nouveau mari d’éloigner la fillette, mais le père n’a jamais obtempérer ; le jour du meurtre, une dispute a éclaté dans le couple sur le même sujet de l’enfant. Dame Abalo Akossiwa, d’après les témoins, après avoir eu une discussion avec Dové, l’exécutant est sorti de la maison contre le gré de son mari.

C’est juste après son départ que la torture a commencé ; Elle reviendra quelques minutes plus tard participer à la suite des sévices avant que la fille ne tombe évanouie.

Ainsi, une de ses sœurs de son ex mari nous a déclaré qu’elle a demandé qu’on  lui fasse une soupe à faire boire à la fillette. Ce qui fut fait et c’est elle-même qui a administré la sauce en question à Blessing avant qu’elle ne rende l’âme.

Aucune autopsie n’a été effectuée sur le corps pour se situer sur les circonstances réelles de sa mort, la soupe en question n’a pas fait l’objet d’une analyse bio toxique pour déceler le contenu toxique qui aurait pu tuer la fillette.

On se pose la question de savoir comment les enquêtes judiciaires ont été menées pour négliger tous ces aspects de la question de la mort d’une mineure.

Lorsque nous nous sommes rendus sur les lieux, aucune disposition particulière n’était prise. Le centre de prière en question était ouverte, la pièce qui a servi du meurtre était ouverte, même la chambre de madame la pasteure n’était sous aucun contrôle judiciaire, la vie était normale comme s’il n’y avait pas eu de crime.

D’autres témoignages viennent corroborer la nature volontaire de l’acte posé par Abalo Akossiwa et ses complices.

Le mari nous a confié qu’après l’avoir montré le corps de sa fille, la dame a demandé de cacher rapidement celui-ci en procédant à son enterrement illico presto. Ce que le papa a refusé avant de faire appel à la police.

Qui sait si des antécédents ne mettent pas en cause le comportement de cette dame qui a eu le réflexe de faire une telle requête qui n’est pas celle d’un novice.

Aujourd’hui, ils sont trois à passer leur séjour dans les geôles de la prison civile de Notsè. Abalo Akossiwa, la commanditaire, Dové, l’exécutant, la femme de Dové la complice.

La procédure judiciaire se poursuit, notre enquête aussi.

Alfredo PHILOMENA

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