Elle ne vient pas pour ravir la vedette aux autres associations de défense des Droits de l’Homme existant déjà sur le terrain. Au contraire, elle vient les aider dans leur lutte quotidienne en faveur du respect des droits humains. Il s’agit de l’association Ensemble pour les Droits de l’Homme (EDH). Elle a été officiellement lancée hier lundi à Lomé.
Dirigée par Me Jil-Benoît Afangbedji, ancien président de l’ACAT-Togo, cette nouvelle association a pour objectif d’organiser, de financer ou de soutenir toutes actions, initiatives, démarches, idées, ainsi que tous les discours qui ont pour but la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme notamment des droits civils et politiques, des droits économiques, sociaux et culturels, du droit international humanitaire, du droit des refugiés, du droit à un environnement sain et à un développement durable et de tout autre droit attaché à la personne humaine au Togo, en Afrique et dans le monde. EDH se fixe également pour objectifs de rendre publiques toutes les situations de violation des droits susvisés ; de concourir à un progrès significatif dans l’application des droits en cause. Aussi, l’association EDH fonde-t-elle son action sur le droit international, régional ou national des Droits de l’Homme contenus dans les textes internationaux, régionaux ou nationaux adoptés ou reconnus et dans le droit international coutumier.
Pour atteindre ses objectifs, elle aura à procéder à l’organisation ou à la participation à des campagnes nationales ou internationales qui concourent à l’objet de l’association ; l’édition et la diffusion publique de tout document et support d’information concourant à l’objet de l’association ; l’organisation des manifestations œuvrant pour la promotion, la protection et la défense des Droits de l’Homme au Togo, en Afrique et dans le monde ; l’engagement des poursuites judiciaires conformément à la loi nationale concernée ou au droit internationale applicable. D’une façon générale, EDH aura recours à tout moyen d’action pouvant lui permettre d’atteindre les objectifs qu’elle s’est assignées.
« Qu’il s’agisse de certains pays d’Afrique ou du reste du monde, il est à constater amèrement que les Droits de l’Homme continuent de plus en plus d’y être allégrement foulés aux pieds. Notre pays le Togo n’échappe point à cette réalité du moment. Nous devons donc nous lever et dire non à toutes ces violations récurrentes des Droits humains sur la Terre de nos aïeux », a indiqué le président d’EDH, Me Jil-Benoït Afangbédji. Et d’ajouter qu’il a créé cette nouvelle association à la suite des malentendus qu’il a eus avec ses anciens partenaires d’ACAT-Togo. « Lorsque j’étais à la tête de l’ACAT, l’idée de créer une autre association ne m’a jamais effleuré l’esprit. C’est à la suite de nos divergences de point de vue que j’ai décidé de reculer pour mieux sauter. Je ne pouvais pas ne pas faire partie du Collectif Sauvons le Togo dans un pays où la torture est érigée en règle. Je ne pouvais pas me taire », a déclaré l’avocat au barreau du Togo.
Il faut rappeler qu’en plus du président, le bureau de l’association est composé d’un secrétaire général en la personne de Ben Kitegi et d’un trésorier général du nom de Katogo Damien Etsè.
Rodolph TOMEGAH
Me svp pensez à la situation actuelle dans laquelle les étudiants membre du MEET vivent.c’est des menaces un peu partout.pas plus tard qu’hier la porte du premier vice président du MEET été défoncer apres l’interpellation arbitraire hier du président national et son deuxième vice président.aidez nous