Un atelier de validation du rapport national sur la gouvernance au Togo s’est tenu le mardi 3 février dernier à Lomé.
Cet atelier fait suite à une étude de gouvernance qui a été mené dans toutes les régions du Togo dans la période de septembre à décembre 2015 qui visait à dresser un diagnostic sur la perception de l’ampleur de la mauvaise et de la bonne gouvernance au Togo, surtout dans les milieux sociaux.
Organisé par Le Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP), cet atelier a connu la participation des acteurs de la société civile de par le Togo.
Après une brève présentation du projet de renforcement du processus du MAEP, les participants ont eu à amender page par page et valider le rapport national.
Selon le président de la commission nationale du MAEP, Charles Kondji AGBA, le processus d’évaluation et d’auto évaluation est très importante : « les pays qui veulent se développer ont nécessairement besoin de ça, puisque cela leur permettent d’avoir les critiques des pairs et changer ainsi la donne en matière de gouvernance », a-t-il déclaré.
Ce document validé sera présenté lors de la prochaine rencontre des membres du MAEP Afrique.
Il faut souligner c’est l’adoption par les chefs d’Etat et de gouvernement en juillet 2002 à Durban en Afrique du Sud de la déclaration sur la gouvernance démocratique, politique, économique et des entreprises qui en effet, a donné naissance au Mécanisme Africain d’Evaluation par les pairs (MAEP).
Le Togo y a adhéré en 2008. Et depuis lors, la commission nationale du MAEP a commencé le long et complexe processus qui doit mener à l’évaluation du Togo.
Richard AZIAGUE