L’Organis
Ils étaient plus de 60 personnes à prendre part aux différents travaux dont la cérémonie d’ouverture a été présidée par la représentante du ministère de l’agriculture, Dr BALI Nèmè en présence de M. Isaac MONTERO, Représentant-résident de la FAO au Togo. Dans leurs allocutions de circonstances, ils ont respectivement rappelé le bien fondé de cet atelier et exprimé leur gratitude au Chef de l’Etat qui ne lésine pas sur les moyens à mobiliser les acteurs impliqués dans le processus du droit à l’alimentation et à mettre en œuvre les réformes engagées pour garantir l’accès aux droits fondamentaux à tout citoyens togolais.
La première communication présentée par M. KOPP a fait ressortir l’importance d’un espace de dialogue. « Un tel cadre de concertation permet de regrouper différents acteurs afin d’optimiser les ressources disponibles et atteindre les résultats escomptés », a laissé comprendre l’orateur. Il a, en effet, mis en relief l’exemple bolivien en mettant accent sur les cadres conceptuels pour la réalisation du droit à l’alimentation qui selon lui, « engage différentes couches socioprofessionnelles ».
Une deuxième communication dirigée par Dr BOURAIMA a présenté le mouvement SUN (Scaling Up Nutrition). Un mouvement mondial qui a pour but de contribuer à la réduction significative et durable de la sous-nutrition et à l’amélioration de la santé et de la prospérité des générations futures. La mise sur pied du comité national SUN au Togo a été également évoquée. Selon Dr Bouraima, il existe un projet de décret des gouvernants pour officialiser cette plateforme multisectorielle pour la nutrition.
La dernière communication a permis d’apprécier la politique agricole du Sénégal, car il s’agit d’une expérience multisectorielle impliquant tous les secteurs de prise de décisions avec une volonté politique manifeste des premiers responsables du pays.
A l’issue des différentes communications, des recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement togolais. Il s’agit, entre autres, de la création du Conseil National de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle et la mise sur pied d’un secrétariat national technique et des comités régionaux, préfectoraux et cantonaux, le renforcement des capacités des acteurs à travers des visites d’échanges d’expériences avec d’autres pays dans le domaine et l’organisation des plaidoyers pour susciter l’engagement des autorités.
Notons que cet atelier de la FAO vise à « Intégrer le Droit à une alimentation adéquate et la bonne gouvernance au sein des politiques, législations et institutions nationales ». À cet effet, un atelier de renforcement de capacités des journalistes sur le Droit à une alimentation adéquate a été organisé en décembre 2016.
Midodzi AZIATO (stagiaire)