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LIBAN : Ouverture du procès des assassins de Hariri à La Haye

Quatre membres du Hezbollah sont jugés par contumace dans l’assassinat du premier ministre libanais.

Neuf ans après les faits, le procès des assassins de Rafic Hariri débute ce jeudi à La Haye. Mais les quatre suspects, membres du tout-puissant Hezbollah chiite libanais, sont absents. Malgré des années d’enquête et les dizaines de millions de dollars qui y ont été consacrées, il devrait être difficile, faute de preuves tangibles, d’établir la culpabilité des accusés, et a fortiori de leurs commanditaires.

Lorsque, le 14 février 2005, le véhicule blindé de Rafic Hariri est soufflé par l’explosion de deux tonnes de TNT en passant devant le légendaire hôtel Saint-Georges à Beyrouth, le choc est planétaire. Outre le premier ministre, 22 autres personnes sont tuées dans cet attentat ciblé, qui entraînera deux mois et demi plus tard le retrait des troupes syriennes, qui occupaient le Liban depuis 29 ans. Sous la pression de son ami Jacques Chirac, président de la République, un tribunal spécial (TSL) sera créé par les Nations unies, premier tribunal de ce genre pouvant juger des actes de terrorisme. Aussitôt, les accusations pointent Damas, qui ne supportait plus l’émergence d’un leader sunnite d’envergure dans son pré carré libanais.

Accusations, faux témoins payés par certaines parties, changements fréquents de chef d’enquête se succèdent jusqu’à ce que le procureur du TSL dépose en 2011 un acte d’accusation contre Moustapha Badreddine, 52 ans, et Salim Ayyash, 50 ans, deux cadres du Hezbollah qui auraient exécuté le plan ayant abouti à la mort de Hariri. Deux autres militants du Parti de Dieu, Hussein Onseissi, 39 ans, et Assad Sabra, 37 ans, sont accusés d’avoir enregistré une fausse cassette vidéo pour revendiquer le meurtre au nom d’un groupe fictif. Un cinquième suspect, Hussein Merhi, a été annoncé en octobre dernier.

La thèse la plus communément admise, dans les milieux judiciaire et du renseignement en Occident en tout cas, est celle d’un (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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