Sur les 200 à 300 millions de spermatozoïdes, seule une vingtaine parvient à arriver à l’ovule qu’un seul et unique vainqueur fécond. En 1876, les scientifiques pensaient que les spermatozoïdes s’orientaient en nageant à contre-courant.
Une nouvelle étude de deux chercheurs du Boston Children’s Hospital et de l’université d’Harvard, Kiyoshi Miki et David Clapham semble valoriser cette théorie.
En effet, leur recherche semble prouver que les cellules sexuelles mâles se déplacent en fonction de la température et donc à contre-courant.
Les spermatozoïdes placés dans une solution chaude à une extrémité et plus froide de l’autre, tentent de remonter le courant très faible (généré par le différentiel de température).
Les chercheurs ont ensuite mené des expériences sur des souris. Ils ont mesuré dans les trompes de Fallope (tubes reliant les ovaires à l’utérus) la force des courants que peuvent rencontrer les spermatozoïdes. Ils ont noté que pendant un rapport sexuel, la femelle secrétait liquide depuis les ovaires jusqu’à l’utérus que les gamètes mâles remontaient !
Après ces expériences in vivo, les chercheurs ont placé les spermatozoïdes dans un courant de même intensité. Toutes les cellules mâles nagent à contre-courant essentiellement pour s’orienter et atteindre l’ovule.
Retrouvez cet article sur TopSante.com