Selon une étude publiée dans PlosOne , les gens dont le temps de réaction est lent ou variable sont aussi les plus susceptibles de mourir jeunes.
Les participants ont été testés à cinquante reprises, sans bénéficier préalablement d’un quelconque entraînement. Puis les chercheurs les ont suivis pendant quinze années, durant lesquelles 378 participants de l’étude (soit 7,4 %) sont décédés. Constatation des chercheurs: ceux qui avaient les temps de réaction les plus lents au début de l’étude, tout comme ceux dont le temps de réaction était variable d’un test à l’autre, étaient aussi ceux qui, statistiquement, étaient les plus susceptibles de mourir jeunes.
Le reflet d’un système nerveux central usé?
Les «lents» avaient ainsi 25 % de risques en plus de mourir jeunes (toutes causes de mortalité confondues) et les inconstants 36 % de risques supplémentaires, indépendamment de leur âge, de leur sexe ou de leur origine ethnique. «Le statut socio-économique, l’hygiène de vie et les facteurs de risques cardio-vasculaires avérés expliquent partiellement, mais pas complètement, ces associations», précisent les chercheurs.
Hypothèse évoquée par le Dr Gareth Hagger-Johnson, qui a dirigé l’étude: le temps de réaction lent ou variable refléterait un système nerveux central qui se détériore en même temps que le reste du corps. Le Dr (…) Lire la suite sur Figaro.fr