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Les prochains jours risquent d’être sombres au sein de la société de gardiennage InterCon Sécurity. Les employés 1300 au total menacent d’aller en grève. Ils dénoncent les conditions difficiles de travail et exigent principalement une grille salariale. Ils se sont rencontrés en milieu de semaine écoulée.
Plus rien ne va au sein de la structure de gardiennage InterCon Security. Les employés de cette société n’en peuvent plus des conditions de vie et de travail misérables. Face à la base le 24 septembre dernier au siège de la Synergie des travailleurs du Togo STT, les responsables syndicaux ont essayé de faire le point à la base par rapports aux discussions avec la direction. «Si nous vous avons convoqués ici ce matin, c’est pour vous dire ce que nous savons tous déjà. Nous avons entamé des discussions avec notre hiérarchie. Des discussions qui n’ont rien donné. La direction nous a vertement faire comprendre qu’elle n’est pas prête à satisfaire nos revendications. Voilà où nous en sommes aujourd’hui », a déclaré Aményénou Tépé, délégué syndical auprès de la société InterCon.
L’exigence des employés de la société InterCon est unique et simple. L’instauration d’une grille salariale. «Les gens nous voient devant les ambassades, les consulats, les grandes institutions et selon l’opinion, nous sommes bien rémunérés. Eh non, détrompez-vous. Vous ne pouvez pas imaginer ce que nous endurons. Le salaire de base à Intercon, c’est la 40.000f, et tenez-vous bien, tu n’as ni augmentation de salaire, ni de prime d’ancienneté. Et au même moment, nos responsables sont à près de 2 millions par mois », a laissé entendre Aményénou Tépé, avant d’appuyer que « C’est pour cela que nous demandons une grille salariale. Nous connaissons des structures qui sont à 300 ou 400 employés mais qui so nt bien structurés. Pourquoi pas nous ? », s’interroge le délégué syndical.
Devant cette situation, les employés ne comptent pas baisser les bras. Ils veulent donner une autre chance à la direction d’InterCon. « Cette semaine, nous sommes en méditation, nous allons de nouveau convoquer une assemblée générale et les grandes décisions se prendront. La semaine prochaine risque d’être fatale » prévient Aményénou Tépé, délégué syndical auprès de la société InterCon.
Pour rappel, la société InterCon est gérée depuis un moment de main de fer par Paul Djogbessi, le comptable de la structure avec un groupuscule de personnes et qui y règnent en maîtres absolus. Les Directeurs expatriés affectés se confrontent toujours aux manœuvres de sabotage du comptable et finissent par partir. Paul Djogbessi est la misère de ses compatriotes togolais contre qui il nourrit des conditions exerçables. Plusieurs cas de suicide et de pendaison sont enregistrés chez les agents de Intercon Security dépassés par les mauvais traitements.
La société est sur les braises, les employés menacent sérieusement, la suite risque d’être incontrôlable.
Richard AZIAGUE
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