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L’aéroport de Lomé perd en altitude.

Après le Port autonome de Lomé qui chasse ses clients à causes de ses tarifs exorbitants, c’est au tour de l’Aéroport International Gnassingbé Eyadema de se jeter dans la danse.

L’aéroport international Gnassingbé Eyadema se vide peu à peu de ses clients. Et pour cause, les prix exorbitants des billets et le mauvais service qui est donné.

Les vols qui quittent Paris à destination de Lomé sont à des tarifs très élevés par rapports aux autres aéroports de la sous-région.

Payer un billet d’avions à Lomé  comparativement aux autres pays de la sous-région n’est pas chose aisée puisqu’il coute les yeux de la tête.

D’après une analyse comparative, ceci n’est pas le cas dans d’autres pays comme Dakar, Abidjan, Ouagadougou, Bamako, Cotonou, Lagos, malgré que les aéroports de ces pays offrent des services bien supérieurs que celui de Lomé. une différence de prix allant jusqu’à 100 euros est constatée.

La situation est  alarmante parce que chaque jours qui passe, les clients préfèrent aller prendre le vol dans des pays voisins qu’au Togo. Ce qui explique un déficit de concurrence dans le secteur aéroportuaire

Des milliards de FCFA sont investis pour la rénovation et la création d’une nouvelle aérogare, objectif, attirer plus de clients et offrir plus de services. Les autorités aéroportuaires doivent  réagir sur ces prix afin d’éclaircir la situation.

Il est important qu’elles puissent revoir leurs copies et redéfinir de nouvelles stratégies.

Richard AZIAGUE

 

 

ANACgnassingbé eyademaLoméport
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