Quant au président kényan son procès devait débuter fin 2013 mais a été ajourné à plusieurs reprises depuis, notamment après que des témoins se sont rétractés. Selon Fatou Bensouda, « l’accusation soutient que la manière appropriée de poursuivre la procédure est de reporter l’affaire jusqu’à ce que le gouvernement du Kenya exécute la requête révisée dans sa totalité demande de documents », soulignant que « l’accusation signale par la présente ne pas être actuellement en mesure de débuter le procès : les preuves à disposition ne sont pas suffisantes ».
Toutefois, la CPI ne désarme pas. Fatou Bensouda a souligné que les charges contre le dirigeant kényen ne seront pas abandonnés, assurant que le Kenya possède des documents qui pourraient prouver sa culpabilité. Seulement « La grande majorité de ce qui a été demandé n’a pas été fournie et ce malgré une décision de la CPI enjoignant à Nairobi de fournir ces documents », a assuré la procureur, originaire de la Gambie.
Source: Afrik.com