Prospective et Évaluation des politiques publiques ; dit-on, c’est ce concept à défaut, choisi pour servir de rallonge au gouvernement Zunu II, alors que le portefeuille de la santé reste ignoré ; c’est ce concept qui est choisi pour mystifier l’opinion.
Et comme justement l’opinion ne semble pas cerner les contours de ce galimatias, son porteur se met à l’œuvre dans des démonstrations macroéconomiques, et sème la confusion en accouchant du baragouin encore plus difficile à comprendre.
Prospective et Évaluation des politiques publiques, dit-on ; je me m’interroge : ou bien celui qui l’a attribué n’en connait pas les contours face à la réalité de son pays, de sa gouvernance, ou bien c’est le porteur lui-même qui s’est vanté de se faire attribuer cette qualification ronflante pour la forme, ou pour accomplir miracle face à la réalité, mieux le mirage.
Bof, revenons sur terre, ce pataquès de dénomination a une définition, moins académique et moins pédante que les gros mots alignés par le très respectable maître de conférence, agrégé en Sciences économiques, directeur de patati et patata.
Ces gros mots sont sans doute valables dans les agoras sophistes de ces institutions de Bretton-Woods qui fabriquent des Arrias, des beaux parleurs.
Prospective et Évaluation des politiques publiques, soyons simples et évitons certaines exagérations telles que holistique, spatiotemporelle, et accepter à la limite des paradigmes.
Définition : Le service de l’évaluation, de la prospective dans un État conduit ou coordonne en principe l’évaluation des politiques engagées par l’État.
Il conduit ou coordonne les études prospectives sur ainsi que les réflexions et analyses stratégiques, territoriales ou thématiques.
Il assure la conduite ou le suivi de la dépense de l’État et participe à l’élaboration et à la synthèse des statistiques nationales relatives.
Les missions du département de l’évaluation des politiques publiques et de la prospective consistent entre autres : à aider les décideurs publics par la fourniture d’évaluations et d’études prospectives, conduire ou coordonner l’évaluation des politiques engagées aux côtés du service des politiques publiques et des affaires juridiques et institutionnelles, afin de justifier l’opportunité de l’intervention ou de l’inaction, améliorer les interventions, rendre compte des résultats obtenus et de l’emploi des ressources mobilisées , afin d’anticiper et de faciliter les évaluations.
Simples définitions, n’est ce pas? copiées sur Internet, sans agrégation, donc pas besoin de mystification. Gratuite…..
Voilà donc en principe, le contenu et la mission de Kako Nouboukpo.
Qui va lui laisser dans ce Togo toutes ces marges de manœuvres ?
En tout cas, ce n’est pas le Ministre Ayassor de l’économie et des finances, plus puissant que le Premier Ministre et quiconque, et qui exécute déjà à sa manière sa Prospective et son Évaluation des politiques publiques dans la salade.
Ce n’est pas la Directrice Générale des impôts, qui a sa façon personnelle de voir appliquer à sa manière sa politique de Prospective et d’Évaluation des politiques publiques, dans la confusion ;
Ce n’est pas cette ribambelle de personnalités qui cumulent les fonctions et qui règnent à perpétuité sur les sociétés d’États qu’elles gèrent au pifomètre ;
C’est n’est pas ce syndicat de personnalités corrompues qui exigent commissions avant d’attribuer les marchés ou qui procèdent à des surfacturations pour des projets non exécutés ou bâclés ;
C’est n’est en tout cas pas clan, qui va laisser faire, ou se laisser faire.
A moins que toi, Kako Nouboukpo, décide de réinventer la roue. Mieux vaut ramener les délires émotionnelles sur terre et cesser les paroles, paroles, paroles…Ils ronronnent pour juste aller à l’abreuvoir, intellectuels africains……dégonflé, Kako Nouboukpo….
Carlos KETOHOU