Six mois après un coup d’Etat ayant renversé en Guinée-Bissau le gouvernement de Carlos Gomes Junior, le nouveau régime de ce pays instable miné par le trafic de drogue a accusé dimanche le Portugal d’être derrière une tentative de contre-coup d’Etat qui a fait sept morts.
Dimanche à l’aube, un groupe d’hommes armés a tenté de prendre d’assaut la caserne d’une d’élite de l’armée de terre, les « bérets rouges », près de l’aéroport de la capitale, Bissau. Ils ont pris la fuite après une heure d’échanges de tirs meurtriers.
Les assaillants étaient dirigés par le capitaine Pansau N’Tchama, considéré comme proche de l’ex-premier ministre Carlos Gomes Junior, renversé le 12 avril. Le capitaine N’Tchama, membre lui-même des « bérets rouges », était à la tête du commando ayant assassiné en 2009 le président Joao Bernardo Vieira.