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Gnassingbé admis au pavillon militaire


Le pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio est légèrement bouclé par des éléments de la sécurité pour la plupart en civil après l’admission très tôt ce matin d’un patient peu ordinaire.
Kpatcha Gnassingbé, le demi-frère du Chef de l’Etat dont l’état de santé s’est détérioré ces derniers jours à la prison civile de Lomé a été évacué et reçoit des soins intensifs.
D’après les informations cliniques, il s’agit d’une embolie pulmonaire qui se définit comme un caillot ambulant qui circule dans le sang et finit par boucher une ramification artérielle irriguant le poumon. Elle provoque souvent des œdèmes surtout au niveau des pieds, symptômes que présente depuis quelques semaines l’ancien député, ancien ministre togolais de la défense.
L’évacuation a été organisée sous la forme d’une opération armée qui a emballé la sortie de prison de plusieurs autres détenus, notamment de ceux accusés d’avoir incendié les marchés du Togo. C’est ainsi que certains ont été affectés à la prison de Tsévié, d’autres à Kara.
D’après les informations concordantes avant son admission au pavillon militaire, Kpatcha Gnassingbé vivait une situation très critique en raison de la montée de sa tension artérielle et des complications liés aux séquelles de diabète diagnostiqué avant sa condamnation.
Pour l’heure, son le tableau clinique n’est pas stable.
Kpatcha Gnassingbé, demi-frère du Président togolais a été condamné à 20 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l’Etat.
Avant sa condamnation, il a été torturé lui et ses co-détenus à l’Agence nationale des renseignements. La Commission Nationale des Droits de l’Homme a confirmé les exactions commises sur les détenus et l’ONU a demandé la libération de Kpatcha Gnassingbé et de ses compagnons de prison.
Toutes les interpellations et avis de l’ONU et de la CEDEAO faites aux autorités togolaises sur la question sont restées lettres mortes.
Nous continuons d’enquêter pour connaître la raison qui motive ces mouvements de transfert de prisonniers au Togo.
Alfredo Philomena

chukpatcha gnassingbéprisonsureté de l'EtatTOGO
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