Les opérations de vote ont démarré vendredi au Ghana, pays qui fait figure d’exemple de démocratie en Afrique. Les électeurs sont appelés à désigner un nouveau président ainsi que les 275 députés au parlement.
De longues files d’attente se sont formées devant des bureaux de vote à Accra, où plusieurs électeurs ont attendu toute la nuit avant de pouvoir glisser leurs bulletins dans l’urne, a constaté un journaliste de l’AFP.
Le duel s’annonce a priori serré entre le président par intérim John Dramani Mahama et M. Akufo-Addo, son principal rival. Le candidat du NDC (Congrès national démocratique), M. Mahama, 54 ans, a accédé au pouvoir en juillet, à la mort de son prédécesseur John Atta Mills des suites d’une maladie foudroyante.
Son rival du NPP (Nouveau parti patriotique), Nana Akufo-Addo, âgé de 68 ans, avait, lui, perdu la présidentielle de 2008 de moins de 1% des voix et compte renverser la situation cette fois-ci.
Pour rendre les opérations plus transparentes, c’est le système biométrique qui a été retenu et que le Ghana utilise pour la première fois. Il permettra d’éviter qu’une personne vote plus d’une fois comme c’est le cas lors de nombreuses élections en Afrique.