Selon Reuters, Addax petroleum, la filiale du chinois Sinopec, aurait payé 400 millions de dollars au Gabon pour solder son différend avec le gouvernement.
Contrat de partage de production
Ce règlement, considéré par des sources chez les industriels comme extrêmement important pour un seul gisement de pétrole, permet à Addax de sécuriser son avenir au Gabon alors qu’elle vient d’annoncer un contrat de partage de production d’une durée de 10 ans. Addax, qui représente un tiers de la production à l’étranger de Sinopec, a refusé de commenter sur le montant, citant un accord de confidentialité.
La querelle entre Addax et l’État était suivie de près par les investisseurs alors que le pays d’Afrique centrale cherche à attirer de nouvelles sociétés dans le cadre d’un effort pour doubler sa production à 500 000 barils par jour (bpj).
En octobre, le Gabon a attribué 13 blocs pétroliers et gaziers offshore à plusieurs sociétés parmi lesquelles Ophir, Exxon Mobil et Eni.
Source: Jeune Afrique