La candidature brusque et spectaculaire du treillis dénommé Colonel Akpovi de la gendarmerie nationale togolaise pour la présidence de la FTF ne cache rien d’autre qu’une volonté des autorités togolaise de remilitariser le football togolais.
Ainsi, à défaut de Rock GNASSINGBE, qui a été disqualifié pour plusieurs raisons, c’est un autre colonel qui sera élu sans débat. Les signes avant-coureurs de cette nouvelle forfaiture se dessinent déjà. Primo : la démission suspecte du vice-président de la liste ‘’ Ensemble pour la Reconstruction’’ de Germain Wona, une défection qui prête le flanc à l’annulation de la candidature de l’homme d’affaire. Secundo : les tours de passes pour réajuster les dossiers de la liste du colonel Akpovi qui souffrent de plusieurs insuffisances et tertio : la tendance de faire de la liste de treillis la candidature unique.
Dans cette confusion, rien n’est sûr que le football togolais sortira des sentiers battus.
Déjà, la liste de la reconstruction rejette la démission de son membre alors que des pressions se poursuivent pour invalider les autres listes au grand dam du ministère des sports et du comité de normalisation.
Tout se passera donc au lendemain du 13 février 2016 comme si rien n’y fit pour le football togolais malgré les incessantes implications de la FIFA. Magouilles, corruption, les cafouillages ont encore leur mot à dire pour un football togolais qui restera à genou : tant que ce sera une affaire de treillis.
Alfredo Philomena.