Vous venez d’accoucher. Entre fatigue, douleurs et bouleversements hormonaux, la reprise d’une vie sexuelle active ne figure pas au premier rang de vos priorités. Soyez rassurée, il n’y a rien d’anormal à cela… Vous éprouvez des émotions nouvelles. L’important, pour passer ce cap, sera d’en parler au sein du couple. Voire à une amie ou à un spécialiste.
Durant la période qui suit l’accouchement, la sexualité est bien souvent en berne. Et pour cause… Votre organisme a été malmené. Votre silhouette a (bien souvent) changé. Certaines variations hormonales – dont celles qui entraînent le fameux Baby blues – viennent elles aussi entraver la reprise d’une activité sexuelle. Votre sommeil est perturbé, votre alimentation modifiée (surtout si vous allaitez). Sans compter les préoccupations liées au bébé qui occupent toutes vos pensées.
Les inquiétudes paternelles
« Parfois, c’est le père qui redoute les premières relations sexuelles » explique Laurence Pernoud dans son ouvrage J’attends un enfant. « Il a peur qu’elles soient douloureuses pour sa femme. Et si elle allaite, le côté nourricier des seins le perturbe souvent. Il peut se sentir exclu du duo mère-enfant. C’est pourquoi le premier mois n’est pas toujours favorable à la vie intime. »
Quelques semaines pour un retour « à la normale »
Le maître mot, c’est le dialogue. Dans cette situation, votre sage-femme ou votre médecin ont un rôle important à jouer. Ce sont des interlocuteurs privilégiés susceptibles de rassurer le couple : la maman qui aurait peur de reprendre des rapports sexuels ou le papa qui pourrait se sentir inutile ou qui n’oserait pas prendre des initiatives.
Toutes ces peurs sont bien légitimes. Surtout s’il s’agit de votre premier enfant. Alors n’hésitez pas à en parler. Et si ce n’est à votre médecin, pourquoi ne pas chercher les conseils d’une copine ? Si elle a déjà vécu cette situation, elle vous apprendra sans doute que vos hésitations sont normales. Alors, ne culpabilisez pas. Tout est (…) Lire la suite sur destinationsante.com