L’ablation totale ou partielle du clitoris, des petites lèvres et parfois des grandes lèvres est connue sous le terme d’excision. A l’occasion de la journée internationale contre les mutilations génitales ce jeudi 6 février, le Dr Pierre Foldès, chirurgien urologue, à Saint-Germain-en-Laye (78) fait le point, sur les conséquences de ces mutilations. Il s’exprimera au cours d’une conférence organisée au ministère des Affaires étrangères ce jour.
A la douleur physique s’ajoute la détresse psychologique. Ces femmes éprouvent des difficultés dans leur vie de couple. Elles souffrent aussi du regard de la société !« Les séquelles psychologiques sont importantes », insiste Pierre Foldès. « D’autant plus que cette violence a été pratiquée en famille. » C’est pourquoi la prise en charge doit être globale, chirurgicale et psychologique. « Un premier contact, une libération de la parole, une écoute sont essentiels pour aider ces victimes. »
Un suivi psychologique essentiel entre 6 mois et 2 ans
La technique chirurgicale mise au point par le Dr Foldès s’adapte à toutes les formes d’excision. « On peut toujours restaurer l’anatomie clitoridienne et la vulve. » Une fois opérée, la victime doit toutefois bénéficier d’un suivi « entre 6 mois et 2 (…) Lire la suite sur destinationsante.com