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EGYPTE : le président Morsi exclut de négocier pour libérer les policiers enlevés

Le président égyptien Mohamed Morsi a rejeté, dimanche 19 mai, toute négociation avec les ravisseurs de sept policiers et soldats dont une vidéo a été mise en ligne dans la journée. « Il n’y a aucune négociation avec les criminels et la crainte de l’Etat sera préservée », a affirmé M. Morsi, cité par l’agence officielle Mena.

Une vidéo mise en ligne dimanche via un compte anonyme sur YouTube montre les sept otages, yeux bandés et mains sur la tête, déclinant leur identité face à la caméra. L’un d’eux est tenu en joue par un fusil, probablement tenu par quelqu’un hors cadre, tandis qu’un autre déclare que les ravisseurs réclament la libération de « militants politiques » bédouins détenus, mentionnant un bédouin condamné à mort pour une attaque contre un poste de police en 2011 à El-Arich, dans le Nord-Sinaï.

« Nous espérons que vous, président, relâcherez aussi rapidement que possible les militants politiques du Sinaï, car nous ne pouvons plus supporter la torture », dit l’un des otages.

Les trois policiers et quatre soldats ont été enlevés jeudi dans la péninsule égyptienne du Sinaï par des hommes armés réclamant la libération d’un groupe de prisonniers détenus dans un poste de police dans le Nord-Sinaï. Les policiers enlevés travaillaient au point de passage de Rafah.

DES POLICIERS BLOQUENT LA FRONTIÈRE ISRAÉLIENNE

Leur enlèvement avait suscité la colère de leurs collègues qui avaient fermé en représailles un point de passage commercial sur la frontière avec Israël et le passage de Rafah avec la bande de Gaza. Ils ont étendu dimanche leur mouvement au point de passage d’Al-Aoudja, à une quarantaine de kilomètres au sud-est de Rafah. « Plus aucun camion ne passe », a déclaré une source sécuritaire.

Israël a confirmé que le point de passage, par où transitent également des produits à destination et en provenance de la bande Gaza, était bloqué dans les deux sens. Les policiers, par ce mouvement (…)

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