Le ZMapp a peut-être participé à la guérison des deux Américains contaminés en juillet par le virus Ebola. Mais rien n’est moins sûr. De toute façon, pour le moment, « il n’y en a plus », nous rappelle le Dr Bernadette Murgue, directrice adjointe de l’Institut de Microbiologie et Maladies infectieuses (INSERM). Il fait pourtant partie des 8 traitements et 2 vaccins étudiés par les experts de l’OMS en vue d’une administration aux malades. Ce vendredi, l’organisation annoncera lesquels seront retenus pour un usage compassionnel et pour des essais cliniques.
Parmi les équipes prêtes à mener des essais sur le terrain, celle de Bernadette Murgue. « Nous envisageons de mettre en place un essai en Guinée chez un très petit nombre de patients. Entre 30 et 50 », indique-t-elle. « D’abord pour voir l’effet sur la mortalité et ensuite sur la charge virale. » L’étude devrait en principe cibler des adultes, sans trop de co-morbidités et à un stade précoce de l’infection.
Reste la question de la disponibilité de ces molécules. « Une seule existe a priori en quantité significative, c’est le favipiravir», poursuit le Dr Murgue. Et ce, d’autant qu’« elle est déjà en phase 3 dans d’autres indications, notamment la grippe compliquée », (…)Lire la suite sur destinationsante.com