NEW YORK, 4 septembre 2014/African Press Organization (APO)/ — On trouvera ci-après le texte de la déclaration à la presse faite aujourd’hui par la Présidente du Conseil de sécurité pour le mois de septembre, Mme Samantha Power (États-Unis):
Les membres du Conseil de sécurité ont condamné avec la plus grande fermeté l’attentat à l’explosif perpétré le 2 septembre 2014 à 30 kilomètres au nord de Kidal (Mali), au cours duquel quatre soldats tchadiens de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) avaient été tués et d’autres soldats de la paix blessés.
Les membres du Conseil ont exprimé leurs très sincères condoléances aux familles des soldats de la paix qui avaient été tués, au Gouvernement et au peuple tchadiens, ainsi qu’à la MINUSMA.
Les membres du Conseil ont réaffirmé leur soutien sans réserve à la MINUSMA et aux forces françaises qui l’appuient. Ils ont demandé au Gouvernement malien d’enquêter rapidement sur cet attentat et d’en traduire les auteurs en justice, soulignant que les responsables de cet attentat devaient répondre de leurs actes.
Les membres du Conseil ont réaffirmé qu’il fallait combattre par tous les moyens, conformément à la Charte des Nations Unies, les menaces que les actes terroristes faisaient peser sur la paix et la sécurité internationales et que tout acte de terrorisme était criminel et injustifiable, quels qu’en soient les motifs, où qu’il ait été commis et à quel moment, et quels qu’en soient les auteurs.
Les membres du Conseil ont rappelé aux États qu’ils devaient veiller à ce que toutes les mesures prises pour combattre le terrorisme soient conformes à toutes les obligations qui leur incombent en vertu du droit international, en particulier du droit international des droits de l’homme, du droit international des réfugiés et du droit international humanitaire.
Les membres du Conseil ont réaffirmé leur soutien à la MINUSMA afin d’aider les autorités et le peuple maliens dans les efforts qu’ils déploient pour apporter la stabilité et une paix durable dans leur pays comme l’a demandé le Conseil de sécurité dans sa résolution 2164 (2014).