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COP21: Le TOGO à rude épreuve

Le service de la communication de la présidence togolaise est encore mis à rude épreuve dans cette nouvelle rencontre importante du Bourget. Alors que les chaînes internationales, radio, télévisions et agences de presse commentent et passent en boucle les faits et gestes des chefs d’États africains en France, le Togo et son président restent invisibles.
Il est vrai, le protocole de l’Elysée n’a pas semblé accorder une grande importance au Chef de l’État togolais. Reçu par la ministre de l’écologie comme certains chefs d’État qui ont bénéficié en plus de l’accueil du Secrétaire général des nations Unies, Ban Ki Moon, le Président togolais est passé comme le saut d’un cheval à travers un fossé : un éclair et c’est fini.

En lieu et place du Président français François Hollande, c’est le Premier ministre français Manuel Valls qui s’est dégagé pour échanger avec le président togolais, alors que ses homologues fleuretaient allègrement avec le Président Français. C’est regrettable de voir le président de son pays exprimer la fierté de poser avec le Premier ministre d’un autre Etat. Le sens contraire serait acceptable.
Cette absence de visibilité et de communication est consécutive à la carence, voire à l’incompétence des services de communication de la Présidence togolaise.
Certains cadre que nous avons pu contacter du côté de la présidence nous ont confié que ce n’est pas chose facile de communiquer avec un président comme Faure Gnassingbé. « On est jamais sûr si le voyage aura lieu, on n’est jamais fixé sur ses activités diplomatiques, et pire on ne sait jamais d’avance s’il interviendra là où tout le monde présente des discours ou même le contenu de son discours… avec lui tout est improvisé, alors l’organisation de la visibilité sera aussi improvisée… » Nous a-t-il confié sous anonymat. Le Chef de l’État a sans doute confirmé cette appréhension en déclarant lors de son intervention à la rencontre de la banque Chef de l’État a sans doute confirmé cette appréhension en déclarant lors de son intervention à la rencontre de la banque mondiale qu’il avait longtemps hésité avant de prendre part à cette rencontre où il a eu l’occasion de présenter une allocution publique.
Même au niveau du protocole de passage, alors que les présidents, du Bénin, des Guinées, de la Côte d’Ivoire, du Gabon, de Djibouti, du Ghana, du Sénégal, du Zimbabwé, etc. se sont succédé aux premières heures de l’ouverture, à la première journée, le Togo est relégué à la queue du peloton.
Certains confrères sur place nous ont même confié que le président togolais n’était pas programmé dans la succession du passage de 3 minutes. Et c’est vrai, on n’a pas vu Faure Gnassingbé à la tribune comme Yayi Boni, Robert Mugabé, John Mahama, Macky Sall, Allassane Dramame Ouattara, etc.
Tout ceci est assez inquiétant pour une nation qui devrait avoir la fierté de voir son image porter au pinacle sur la scène internationale. Tel que cela se passe, il y aurait donc un problème quelque part.
On espère que les dispositions vont être rapidement prises pour que le Togo puisse bénéficier d’une audience reluisante à la COP 21 pour épargner l’opinion des préfabriqués des sites de propagande. Un problème de communication, un problème de protocole, un véritable problème d’organisation
Carlos KETOHOU

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