Le député-pilote de l’aéronef qui a raté le crash pour se retrouver dans le sable des plages du Togo s’appelle AMETODJI Michel, il est député UNIR de l’OGOU. Il est responsable d’une société de réparation d’avions, mécanicien de son état, le député est mêlé d’après nos investigations, à des trafics reprochables divers qu’il camoufle avec son statut de député du parti au pouvoir.
Il a sans doute lui aussi levé la main il y a quelques jours, pour dire OUI au nouveau code pénal de la forfaiture dans lequel les crimes et les abus de certains cadres du pouvoir sont allégés et les peines d’emprisonnement sont corsés pour museler la presse.
Alors, au nombre qu’ils sont de députés à l’assemblée, tous traînent de grosses casseroles pour lesquelles le nouveau code voté le jettera en prison sans ambages. Seulement, lorsqu’on est député du parti on est intouchable et on bénéficie constamment de l’impunité pour toutes les forfaitures commises.
Pour revenir au député-mécanicien-pilote de UNIR.
Un tour à l’aéroport de Lomé et à la base transport dans la fourniture de certaines pièces et certains marchés aéroportuaires et du trafic du fuel laisse de gros boulets derrière Michel AMETODJI.
De Lomé à Anié en passant par Atakpamé, les présumées infractions sociales et économiques poursuivent cet homme qui, baigne dans l’impunité totale.
La preuve, depuis le mois de septembre que le Directeur général de l’ANAC a promis une enquête pour faire la lumière sur cette situation, c’est le silence radio….. un mystère.
Mais des enquêtes que nous continuons d’approfondir font état d’un lien entre la destination de l’aéronef à bord duquel se trouvait le député, et le siège de Ecobank.
On comprend pourquoi, rapidement, le Colonel Latta est sorti étouffer ce dossier.
Ce sont les plus méritants du nouveau code pénal. La liste est longue….
Alfredo Philomena