La Convention démocratique des peuples africains (CDPA) continue sa série de meeting dans les différents quartiers de la capitale togolaise. Après Agoè le weekend dernier, le parti rose avec à sa tête sa secrétaire générale Brigitte Adjamagbo Johnson a posé ses bagages à Baguida, une banlieue située à l’est de la ville de Lomé le dimanche dernier.
L’objectif de cette rencontre directe avec les populations pour la CDPA vise à sensibiliser ses militants et sympathisants sur la nécessité de la tenue des élections locales ainsi que les réformes constitutionnelles et institutionnelles au Togo.
Ce meeting qui a tourné autour du thème :« Pourquoi les élections locales ne doivent plus attendre ?», a donc permis aux tenants de la CDPA d’éclairer la lanterne de la population venue à cette rencontre sur l’importance et la nécessité de l’organisation des élections locales et les réformes politiques et électorales.
Pour le secrétaire adjoint chargé aux affaires politique de la CDPA Pascal ADOKO, la notion des réformes est assez importante et une sensibilisation autour de la question est plus qu’importante : « Nous avions pris sur nous de faire le tour de tous les recoins du pays pour sensibiliser la population sur les locales, surtout les réformes électorales. Et c’est ce que nous venons de faire dans la zone de Baguida », a-t-il indiqué.
Selon celui-ci, les « dirigeants » du pays doivent «cesser de considérer leur position comme un privilège inattaquable ou comme une forteresse imprenable ».
«Il faut qu’ils libèrent le jeu politique, qu’ils organisent les locales. Les réformes, nous le disons et nous le réitérons, nous allons tout faire pour que ces réformes soient faites », a-t-il insisté
Car, selon lui, c’est seulement par ces réformes que le pays pourra être à « l’abri de la fraude électorale » qui, dit-il, « constitue une vraie menace pour la paix sociale au Togo ».
Richard AZIAGUE.