Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), a dévoilé, jeudi, la création d’un « Front républicain » composé d’une quarantaine de partis minoritaires au Burkina.
assemblée autour du CDP, la quarantaine de partis qui compose cette nouvelle coalition a pour but « le renforcement de la démocratie, la défense des principes républicains et la préservation de la paix sociale ». Parmi tous ces différents partis pour la plupart très minoritaires, certains comme l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), le Rassemblement des écologistes du Burkina Faso (RDEBF) ou le Parti indépendant du Burkina (PIB) se réclament de l’opposition « réformiste » mais ne sont pas affiliés au bureau du Chef de file de l’opposition (CFOP), Zéphirin Diabré.
Favorables au referendum sur l’article 37
En réalité, ces partis semblent, pour la plupart, se situer sur une ligne politique quasiment identique à celle du CDP. « La Constitution n’a pas verrouillé la révision de l’article 37« , assure ainsi Hermann Yaméogo, président de l’UNDD. Pour l’heure, la liste complète n’a pas encore été communiquée mais les plus importants tels l’UNDD, le RDEBF, le PIB ou l’Union pour la République (UPR) sont tous favorables à l’organisation d’un referendum sur la question de la révision de l’article 37.
Le but de ce Front républicain est une bonne occasion pour le CDP de « reprendre la main » face au risque de voir l’opposition politique se renforcer dangereusement. Samedi 25 janvier, les cadres qui ont récemment démissionné du CDP – Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo et Simon Compaoré – annonceront la création d’un nouveau parti politique. Même si ceux-ci étaient présents lors de la journée du 18 janvier, nul ne sait encore s’ils choisiront de se ranger aux côtés des 45 partis affiliés au CFOP ou s’ils souhaiteront conserver leur indépendance.
Jeune Afrique