Pour leurs travaux, les chercheurs du département de psychologie de l’Université de Montréal ont recruté 50 participants. Postés face à un ordinateur, les volontaires devaient sentir quatre arômes : de pin, de cumin, de parmesan et de geraniol, l’alcool présent dans l’huile essentielle de géranium.
En parallèle, s’affichaient une description sur l’écran. Ainsi à l’huile de pin était accolé tantôt « Aiguilles de pin » tantôt « Vieux solvant ». Le cumin était accompagné des messages « Nourriture indienne » ou …« Vêtements sales ». Autre exemple, poésie oblige, le parmesan était associé soit à son propre nom, soit à… « Vomi séché ».
De la manipulation !
Résultat, tous les participants ont évalué positivement les quatre arômes lorsqu’ils étaient accompagnés d’un message… positif. Et inversement. Mieux, ils ont qualifié de « comestibles », les odeurs plaisantes, même celles qui n’étaient pas associées à des aliments consommables. « Notre perception des odeurs n’est pas objective », souligne Simona Manescu, principal auteur de l’étude. « Le ressenti d’un arôme peut être manipulé par une description selon qu’elle soit positive ou négative. »
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