Un projet de construction d’ouvrages dans un pays profite naturellement aux habitants, en ressources humaines, matérielles et financières, en emploi et aussi en qualité des travaux. C’est un ouf de soulagement pour les Togolais, lo
Quelle que soit la taille du chantier, et à la seule condition qu’il comporte une part significative de travaux dans le sol, ‘’Soletanche Bachy’’ prend en charge la réalisation complète d’un ouvrage, incluant la conduite générale des travaux, le terrassement, les fondations, le génie civil, ainsi que tous les corps d’état. Dans ce type d’interventions en entreprise générale, c’est avec ses propres moyens, donc sans avoir à les sous-traiter, que ‘’Soletanche Bachy’’ réalise les interventions complexes liées à la géotechnique. C’est ainsi que nous intervenons pour des projets de parkings souterrains, de bassins et d’assainissement, de tunnels et de métros, d’ouvrages portuaires ou de protection de l’environnement. Grâce à une gamme de technologies complète, ‘’Soletanche Bachy’’ exécute tous travaux géotechniques proprement dits, intervenant alors aux côtés d’autres entreprises en co-traitance, sous-traitance ou assistance technique. Fonder une construction, un bâtiment ou un ouvrage d’art, réparer des fondations, grâce à la réhabilitation d’ouvrages ou à la reprise en sous-oeuvre, stabiliser des pentes ou des talus, réaliser de grandes fouilles urbaines ou assurer l’étanchéité et la stabilité des barrages sont parmi les domaines d’élection de ‘’Soletanche Bachy’’ ». Cette belle publicité d’ailleurs gratuite faite à l’entreprise française présente aujourd’hui au Port Autonome de Lomé a pour but de démontrer que la société ne souffre en matière technique et de qualité d’aucune infirmité. Elle a d’ailleurs réalisé plein de travaux appréciés et appréciables partout dans le monde. Mais au Togo, ‘’Solétanche’’ à un seul problème : Karim CHENIOUR qui se trouve être son patron.
Karim Cheniour présente des attitudes et un mode de fonctionnement assez préjudiciable au bon déroulement des travaux du troisième quai au Port de Lomé. L’homme a été débarqué récemment du Bénin ou il tente d’importer les habitudes peu orthodoxes qui frisent la magouille dans les travaux de construction du troisième quai.
L’une des manœuvres suspectes entretenues par Karim est la fourniture de latérite au chantier. Dans les conditions normales, ce sont les entreprises togolaises qui pourront profiter des travaux dans leur pays dans la fourniture de certains matériaux. Point de question pour le patron de ‘’Solétanche Togo’’ qui a d’abord fait créer une société écran au Togo dont nous taisons pour l’instant le nom et qui attribue les services de fourniture de ce matériau à des sociétés béninoises avec lesquelles il a organisé les différentes formes de magouilles. C’est ainsi, comme l’illustre bien les photos dans l’article, que les forfaitaires ont réussi à faire venir des camions qui ont servi à opérer au Bénin et à leur faire changer, en un laps de temps, les plaques d’immatriculation, afin de les naturaliser. C’est de la fraude.
D’après les informations recueillies dans le milieu, les mètres cube de latérites sont surfacturées, histoire de permettre au patron Togo de Solétanche et à ses complices d’empocher des commissions colossales. Dans ces transactions, les ouvriers, entreprises, conducteurs et camions togolais ne tirent aucun profit. Des ingénieurs que nous avons amenés sur le site nous ont fait remarquer que la qualité des produits de ces magouilles ne préoccupe pas le patron de Solétanche, l’essentiel pour lui est d’empocher ses bénéfices.
« Monsieur Karim aime trop l’argent. Il multiplie les transactions pour tirer des commissions et des bénéfices, on dirait qu’il a un sérieux problème d’argent à résoudre sur le champ », nous confié un ouvrier averti, sous le sceau de l’anonymat.
Ces attitudes importées du Bénin dans lesquelles il aurait excellé en toute impunité ne peuvent que porter atteinte à la qualité des travaux et à l’image de la Société française Solétanche au Togo.
Dans la foulée, il y a lieu d’interpeller certaines autorités qui restent complices des manœuvres du sieur Karim dans la fabrication des pièces et autres attestations d’immatriculation dans des conditions douteuses.
Les plus hautes autorités togolaises devraient donc privilégier les intérêts nationaux en mettant fin à ces pratiques qui pénalisent le citoyen togolais au profit des intérêts d’un individu qui veut tout simplement remplir ses poches de commissions.
Nous reviendrons en détail sur d’autres aspects non moins critiquables qui affectent sérieusement la crédibilité et le bon déroulement des travaux de la construction du troisième quai au Port autonome de Lomé.