Plus de 72 heures après l’attaque et la prise d’otages de ressortissants étrangers et algériens par un groupe islamiste armé, les autorités algériennes ont lancé, samedi 19 janvier en milieu de journée, l’assaut final contre ce qu’il restait des terroristes, retranchés au sein de l’usine du complexe gazier de In Amenas. ‘C’est fini maintenant, l’assaut est terminé, les militaires sont à l’intérieur de l’usine et sont en train d’enlever les mines posées par les islamistes’, a dit une source informée.
La fin de cette prise d’otages, qui aura duré quatre jours, a été confirmée par la Norvège et la Grande-Bretagne. ‘La prise d’otages vient de prendre fin après un nouvel assaut des forces algériennes, qui a fait de nouveaux morts’, a annoncé le ministre de la défense britannique, Philip Hammond. Ces pertes en vie humaines ‘sont épouvantables et il faut dire clairement que ce sont les terroristes qui en portent l’entière responsabilité’, a-t-il ajouté.
L’agence de presse officielle algérienne APS a annoncé que sept otages étrangers ont péri et onze ravisseurs ont été tués. Selon une source au sein de la sécurité algérienne, citée par l’AFP, les otages auraient ‘été assassinés en représailles’. Depuis le début des affrontements, entre 25 et 27 otages étrangers ont été tués. Selon le ministre de la défense français, Jean-Yves Le Drian, il n’y avait plus samedi matin d’otage français détenu à Tiguentourine.
UN BILAN DES VICTIMES ENCORE INCERTAIN
La nationalité des otages tués samedi n’a pas été communiqué dans l’immédiat. Vendredi, les islamistes ont annoncé à l’agence mauritanienne ANI détenir trois Belges, deux Américains, un Japonais et un Britannique. Dans la matinée, le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, avait indiqué qu’il n’y avait plus de Français retenus en otage à la connaissance des autorités françaises.
Entre les évasions des otages et (…)