Ce sorcier noir est présenté dans les milieux politiques, économiques et financiers africains comme, pratiquant farouche de la magie noire avec son cortège de sacrifices, même les plus cruels.
Il a été pris dans les filets, dans les mailles de la police française. Maxient Acrombessi Le directeur de cabinet de la présidence gabonaise, a
Et si c’est pour parler corruption, il en est le pape au point où l’opposition et l’opinion gabonaise a été obligée de faire écho de ses biens mal acquis sur le plan international. Cette nouvelle selon le magazine panafricain Jeune Afrique « risque de susciter quelques turbulences dans les relations franco-gabonaises » Selon les informations proches du ministère français de l’Intérieur, Maixent Accrombessi, béninois d’origine nationalisé gabonais et puissant directeur de cabinet du président Ali Bongo Ondimba (ABO), a été interpellé ce lundi 3 août à l’aéroport de Roissy, dans le salon VIP, alors qu’il allait prendre l’avion pour Libreville. Il est placé en garde à vue par la police judiciaire dans le cadre d’une enquête pour « corruption d’agent public étranger ».
Le patron du cabinet n’avait sans doute pas arrosé ses gris-gris le jour de son interpellation puisque qu’il n’était même pas en possession d’un ordre de mission, pour faire jouer son immunité diplomatique.
L’argent sale détourné sur le dos du contribuable gabonais lui sert à faire des folies, notamment dans plaisirs mondains sur les côtes prisées à travers le monde. Une partie de cet argent est blanchi dans un fou projet dénommé Fondation Acrombessi qui lui permet de donner une image humanitaire à sa personne.
Réputé très rusé, il a réussi à quitter l’opposant André Mba Obame, mort dans des circonstances non encore élucidées pour rejoindre le président Gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Depuis ce matin, des coups de fil se multiplient entre le palais de bord de mer de Libreville et l’Elysée pour donner un quitus à la libération de celui qui est présenté par l’Opposition gabonaise comme un traître et fossoyeur de l’économie de leur pays.
« Ce sorcier béninois pourrait avoir raison des autorités judiciaires françaises pour s’en sortir » indique des témoignages de certains de ses proches interrogés par notre rédaction à Libreville.
Mais le détournement des biens publics gabonais par cet homme pourrait connaître du bémol, après cette interpellation. Un leçon pour les fossoyeurs des économies africaines.
Carlos KETOHOU