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Absence de criminalisation de la torture au Togo

L’ACAT-Togo, le CACIT, la FIACAT et l’OMCT, toutes des organisations de la société civile sont préoccupées par l’absence de criminalisation de la torture qui ne permet pas de poursuivre et juger leurs présumés auteurs et qui contribue gravement à l’absence effective  de recours pour les victimes. Voilà le constat qui ressort de leur rapport alternatif sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture par le gouvernement togolais. Le condensé de ce rapport a été rendu officiel au cours d’une rencontre d’information et d’échange organisée mardi à Lomé.

Les organisations précitées s’inquiètent également de manque de formation des forces de l’ordre et agents pénitentiaires sur la prohibition absolue de la torture et de la lenteur de la mise en œuvre des recommandations de la  Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) et de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH). Elles sont tout aussi préoccupées par l’évacuation sanitaire d’urgence du Capitaine Adjinon, condamné dans l’affaire Kpatcha, et demande au gouvernement d’user de sa responsabilité afin de permettre que les personnes actuellement souffrantes, du fait de la torture à elles infligée, soient soignées de manière convenable.

Document de 53 pages, le rapport alternatif de la société civile sur la mise en œuvre de la Convention contre la torture par le gouvernement est une œuvre collective des divers acteurs de la vie sociopolitique dont le processus d’élaboration a permis aux organisations de la société civile de faire l’état des lieux de la question de la torture au Togo en vue d’une contribution constructive à l’examen du rapport périodique de l’état lors de la 49ème session du Comité contre la torture qui aura lieu dans quelques jours à Genève en Suisse.

« A quelques jours de la 49ème session du Comité contre la torture, il est donc important de faire ce compte rendu à tous ceux qui ont contribué de prêt ou de loin à l’élaboration de ce rapport alternatif et d’informer l’opinion publique du travail de la société civile », a indiqué Pierre-Claver Dekpoh, Secrétaire général d’ACAT-Togo.

A travers ce document analytique, les organisations ont fait l’évaluation de la situation de la question de la torture et des mauvais traitements au Togo. Ce travail a permis d’en faire la diagnostic, de soulever les points de préoccupation et de proposer des recommandations au Comité contre la torture.

convention contre la tortureOSCTOGO
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