La panique n’est pas que dans le rang des candidats. Horatio Freitas, le Président du Comité de Normalisation est sous pression et sous tension à 48 heures de l’élection du président de la Fédération Togolaise de Football. Les candidats en lice sont en pleine campagne au niveau des Clubs et des ligues de football. On croise les doigts pour que cette fois-ci soit la bonne, puisque l’histoire électorale de la FTF est minée d’irrégularités et des jeux de quille. Pour tâter le pouls des préparatifs, nous avons approché l’ancien Ministre Horatio Beno Freitas, président du comité de normalisation II de la FTF. L’ambiance n’est pas à la distraction et les préparatifs vont bon train. Interview.
L’Indépendant Express : Monsieur le président, nous sommes á 48 heures de l’élection á la FTF, êtes-vous prêt pour organiser un scrutin dans une inédite sérénité?
Nous sommes totalement prêts au Comité de Normalisation pour le congrès électif du 13 février prochain. Nous attendons seulement le remplaçant de notre ami, l’expert de la FIFA, Constant OMARI qui a perdu un frère à Kinshasa et ne pourra donc plus venir assister au congrès.
Quel est votre état d’âme: Peur, pression, calme?
J’avoue que je suis très surpris par la forte pression que je reçois de toutes parts pour remplacer tel ou tel autre délégué votant. Mais, j’essaie de rester de marbre.
Qui est votre candidat? Parce que l’expérience a montré que la neutralité est rare dans ce genre d’élection.
Mon candidat est le football togolais. C’est lui qui doit gagner avant la fin de la crise. Ceci dit, je suis issu du fameux G36, mais avec ma position de Président du Nouveau Comité de Normalisation, vous savez que je me dois d’être le plus neutre possible.
Dites-nous M. le président quelles sont les principales préoccupations des listes en lice?
Les préoccupations des listes en course sont d’abord de gagner la joute électorale, puis de faire commencer le championnat de D1 afin que le ballon roule enfin de nouveau.
Comment gérez-vous ces préoccupations?
Nous n’avons pas le temps de nous occuper des préoccupations des uns et des autres, étant tous très pris par l’organisation de ce congrès électif de tous les dangers, mais également de tous les espoirs du peuple togolais. Alors, bonne chance aux candidats et que le plus honnête gagne la confiance des acteurs du football.
Monsieur le président merci
C’est moi qui vous remercie et nous espérons tous que les choses se passeront bien ce 13 février pour le bonheur du football togolais.
Interview réalisée par Carlos KETOHOU Et Richard AZIAGUE.