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L’ancien coordinateur du collectif « Sauvons le Togo » (CST), M. Ata Messan Zeus AJAVON a une fois de plus quitté sa réserve pour commenter le dossier des incendies. Lors d’une conférence de presse jeudi, il a réitéré son engagement et celui d’un collectif d’avocats à aller jusqu’au bout de cette affaire par tous les moyens, même si cela signifie le recours aux tribunaux internationaux.
Dans son discours, il a déclaré qu’il avait reçu plus de 400 plaintes de femmes victimes de ces incendies, et a noté qu’un collectif d’avocats est prêt à défendre la cause des femmes.
« J’annonce qu’à ce jour, plus de 400 plaintes de femmes victimes de ces incendies seront déposées devant les tribunaux internationaux. Nous sommes pratiquement prêts », a déclaré Zeus.
Il a ajouté que le public aura bientôt les réponses à cette approche.
« Nous estimons qu’il y a sept ans, aucune procédure n’a été engagée en dehors des personnes arrêtées, dont certaines sont mortes, d’autres ont passé cinq ans en prison, des gens comme moi ont été inculpés », a-t-il déclaré.
Pour rappel, en janvier 2013, les marchés de Kara et Lomé ont été consumés par les incendies. Ces incendies ont causé beaucoup de dégâts et paralysé l’économie du pays en général, en particulier ceux des victimes. Jusqu’à présent, cette affaire n’a jamais vraiment été résolue, laissant les victimes qui ne veulent que la justice dans la peine.
Alliance Togo Informatique
Il reste trois ans pour que le problème soit prescrit en fonction de la durée de la procédure et le collectif juridique n’a pas l’intention de croiser les bras.
« Le problème sera porté devant un tribunal européen et il ira très vite pour faire connaître la vérité au public », a rassuré l’avocat.
L’ancien coordinateur du collectif « Sauvons le Togo » (CST) s’est également exprimé sur les questions liées à l’élection présidentielle de 2020, y compris le suspense entourant la candidature de Faure Gnassingbé à cette élection.
Son souhait est que le « champion » du parti au pouvoir organise une transition pour « préparer les bases de l’Etat de droit au Togo ».
Pour l’instant, Faure Gnassingbé entoure sa candidature de mystère. Mais tout le monde sait qu’il se présentera à cette élection, compte tenu de l’agitation au sein de son parti qui, d’ailleurs, vient de lancer une tournée nationale pour expliquer au peuple la nécessité de laisser son candidat se présenter pour un quatrième mandat.
Pour rappel, le premier tour de la prochaine élection présidentielle est prévu pour le 22 février 2020.
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Diane OLOBI
