Affaire d’Etat : Complot contre Pascal
Le soulagement consécutif à l’annulation de la procédure viciée a été très court. Il a durée à peine 72h lorsque la justice instrumentalisée du Togo replonge l’ancien Ministre dans l’angoisse. Hier soir à 17h, un huissier est encore venu taper à la porte de l’ancien porte parole du Gouvernement. Une nouvelle convocation à comparaître par devant le 4è substitut, celui-là même qui a reçu en début de matinée la requête en annulation de la nouvelle procédure cavalièrement engagée. Scandale judiciaire qui oblige les juristes internationaux que nous avons contactés de faire envisager par l’ancien Ministre togolais, la saisine de la cour de justice de la CEDEAO… vers une nouvelle mauvaise publicité pour le gouvernement togolais… affaire Pascal Bodjona, un roman policier de la trempe de SAS, à lire…
La fine silhouette traversa le grand salon dans une sérénité provocante, bouteille sur laquelle on pouvait déchiffrer Moët Pérignon entamé dans le jardin à la main. Sans jeter un regard sérieux sur le grand écran plasma qui crachait un match de football, elle se dirigea vers la chambre et se cambra sur le très vaste lit aux abords décorés de pacotilles d’or. En mini jupe, elle laissait entrevoir son entrejambe comme pour faire sauter le premier zip qui entrerait. L’attente n’a pas duré. Quelques secondes, le Prince, dans un pantalon de jogging rejoignit l’angélique créature qui commençait à se dodeliner. La quarantaine légèrement dépassée et sans enfants, elle avait de seins épanouis, vraiment épanouis donc les bouts pointaient à l’horizontal méprisant la camisole noire qui cachait les petits seins sans soutien-gorge. L’adrénaline monta chez le prince qui ne perdit pas du temps à plonger sa main dans le sous chemisier pour s’accaparer de cette rondeur à l’épine de baobab. Les mamelons étaient donc surexcités et venaient d’accueillir les grosses lèvres chaudes dont les coups de langue laissaient échapper chez la femelle des couinements érotiques. Le sexe n’est souvent pas loin du pouvoir et les décisions les plus sérieuses se prenaient dans ces minutes de plaisirs extases.
Il tenta de faire tomber la camisole, mais celle-ci la stoppa d’un geste brusque et lui offrit ses lèvres pour obtenir un baiser qui dura environ 90 secondes. Lui triturant les petites fesses rondes, il dirigea ses doigts agiles vers la croupe, parcourant de bas en haut l’entrejambe. Son excitation décupla lorsqu’il se rendit compte que les jambes ficelées de l’imposante dame n’ont point traversé le slip. Rien qu’en touchant les fesses sous la jupe, on sentait qu’elles étaient nues. Mais il ne trahit pas sa satisfaction et évoque un autre fantasme auquel dame influente l’eut habitué : « ah, tu es rasée, tu m’as eu, tu sais que je ne résiste pas à ça… » il tenta de la faire faire exploser violemment lorsqu’elle se leva et s’assit sur le bord du lit. « Attends ; dis moi ton ami, c’est fini ? Il est libre ? » le cavalier prêt à tout en ce moment hautement vulnérable rétorqua avec beaucoup d’assurance : « tu me connais, bien, ce n’est que partie remise, j’ai la roue de secours, il sera accueilli par une nouvelle convocation courant semaine prochaine, jeudi probablement, on lui collera une condamnation pour lui faire évader ses ambitions.»
La réponse fut gestuelle. La fente déjà bien mouillée venait d’être offerte. 11 minutes plus tard, le jogging, la jupe, la camisole et la bouteille de champagne étaient éparpillés pêle-mêle dans la grande chambre. Les deux tourtereaux étaient déjà assis face-à-face dans la baignoire.
Le marché était conclu, la dame avait donné sa réponse : « en tout cas, je compte sur toi ; si tu fléchis, c’est tant pis pour toi et moi je vais prendre mes responsabilités», menaça-t-elle avant de s’endormir sur le dos, les petits seins écrasés sur la poitrine.
Cette simulation de roman policier a été construite pour caricaturer les jeux du pouvoir et remettre en selle la rocambolesque affaire d’escroquerie internationale.
C’est donc vendredi dernier, 6 décembre que la chambre d’accusation de la cour d’appel de Lomé procédait à l’annulation pure et simple de la procédure enclenché contre Pascal Akoussoulèlou Bodjona, ancien Ministre, porte parole du Gouvernement togolais : « statuant en chambre du conseil et sur saisine du ministère public et de l’inculpé Bodjona Akoussoulèlou Pascal… en la forme, reçoit les saisines du ministère public et de l’inculpé… au fond, les déclare fondées. Annule purement et simplement la procédure initiée contre l’inculpée Pascal Bodjona devant le premier cabinet d’instruction pour complicité d’escroquerie. Mets les dépends à la charge du trésor. »
Cette décision devrait, si le droit est respecté mettre fin à cette affaire et déchargé définitivement l’ancien Ministre. D’ailleurs, pour les préjudices subi par la procédure en question, notamment sa détention pendant 6 mois avec les dommages causés à ses enfants, sa femme et à ses proches, le droit l’autorise de réclamer une indemnisation. Mais c’est mal connaître la justice togolaise qui brille par ses inconstances et ses dérives. Avant même que la décision publique ne soit prononcée, une seconde inculpation est intervenue. Ce qui mettait M. Bodjona sous le coup de deux inculpations pour la même affaire. Une hérésie juridique selon les professionnels de droit. C’est d’ailleurs cette scélératesse que les avocats du ministre ont corrigé en introduisant un recours en annulation de la seconde inculpation, requête introduite au juge hier matin à 7h 15. Les motifs de ce recours sont claires : irrégularité de l’ordre de convocation, inobservation rigoureuse des prescrits de droit, incompétence du juge d’instruction. Motifs qui faisaient de la seconde inculpation, adjointe par la nouvelle pliante du sieur Abbas Youssef, une inculpation cavalière.
On en était à ce redressement de la procédure scélérate lorsqu’hier à 17h, un huissier porta à Pascal Bodjona une nouvelle convocation à comparaître le jeudi prochain.
Cette nouvelle convocation, selon les textes juridiques, n’a pas raison d’être puisqu’elle a été envoyée par un juge qui est d’ailleurs déjà dessaisi du dossier et qui doit tout simplement transmettre la requête en annulation au procureur qui devrait donc se prononcer. Mais cette nouvelle sortie vient démontrer que les raisons de la poursuite du sieur Pascal Bodjona sont ailleurs en raison de la nature même de cette affaire et des résultats de l’enquête judiciaire.
Lorsque nous parcourons cette affaire de bout en bout, il est facile de constater avec les preuves des résultats de l’enquête judiciaire que le nommé Pascal Bodjona n’est pas accusé et c’est d’ailleurs pourquoi il avait été écouté en tant que témoin sous serment au moment de ses premières comparutions.
Les résultats de l’enquête judiciaire menée par la gendarmerie togolaise établissent assez clairement la responsabilité de chaque acteur dans ce scénario. Le scénario en question, pour rafraîchir la mémoire consiste en une plainte d’un émirati, Abbas Al Youssef qui estime avoir été escroqué par une bande à la tête de laquelle se trouvait Sow Bertin Agba. Il estime avoir subi un préjudice 48 millions de dollars qi devaient servir à sortir de la banque centrale togolaise une faramineuse fortune appartenant à l’ancien président ivoirien Robert Guéi. Pour lui, il a été présenté au Ministre Pascal Bodjona qui lui avait promis de l’aider dans ses démarches d’investissement au Togo. Un langage de sourds puisque d’après les déclarations, le ministre pensait avoir affaire à un investisseur alors que ailleurs, les premiers acteurs le présentaient comme celui qui devrait faciliter le transfert du fameux fonds de Guéi.
Le Ministre Bodjona écouté a d’ailleurs confié que c’est dans le cadre de cet investissement dans le domaine minier qu’il a reçu les sieurs Abbas Al Youssef et Loïk le Flock Prigent à son domicile.
Quant à Sow Bertin Agba, il a confié clairement à la gendarmerie avoir abusé de certaines autorités togolaises dans cette ténébreuse affaire, en l’occurrence le ministre Pascal Bodjona et l’ex ambassadeur du Togo au Ghana Gbikpi Benissan.
Plus explicite, la plainte de base d’Abbas Al Youssef du 30 aout 2012 avait été déposée contre X. Une plainte qui ne visait pas Pascal Bodjona, son nom n’étant pas cité dans la préalable plainte du 02 mars 2011 à l’issue de laquelle le richissime homme d’affaire aujourd’hui en fuite, Bertin Agba a été arrêtée. Mais c’est par une magique alchimie que Pascal Bodjona soit subitement devenue la proie facile de cette affaire pour laquelle il est constamment malmené.
Ça sent l’acharnement…
Tous les observateurs de cette affaire d’escroquerie internationale sont convaincus que les multiples dérives juridiques dont est victime pascal Bodjona sont savamment organisées pour nuire à la personne du Ministre. L’accumulation des inculpations pour la même affaire, l’annulation de la première procédure et l’ouverture d’une nouvelle procédure sur la base d’une nouvelle inculpation fondée sur une nouvelle plainte essoufflent tout homme de droit.
Dans cette affaire, les observateurs pensent que l’objectif du pouvoir est de neutraliser l’ancien proche collaborateur de Faure Gnassingbé. On lui a infligé tous les coups, en l’arrêtant dans l’humiliation, en l’emprisonnant dans l’arbitraire, en l’envahissant d’invectives, en le malmenant devant les juges, mais, les manœuvriers ne semblent pas obtenir le résultat d’anéantissement total de leur cible. Le soupçonnant de profiter de sa popularité auprès des populations pour jouer contre le pouvoir de Faure à la présidentielle de 2015. Libéré, d’après des hommes porches du pouvoir, Pascal Bodjona devrait faire courbette et regagner le bercail, au mépris de ceux qui ont combattu pour sa cause. Il n’a pas rejoint ses bourreaux et amis d’hier, c’est la raison de l’acharnement. On le croit mort après tous ces anathèmes mais on le trouve toujours vif.
Dans les coulisses, on apprend que les avocats du Ministres envisagent de déplacer cette affaire devant les juridictions internationales notamment devant la cour de justice de la CEDEAO et pourquoi, les instances juridiques de l’Union africaine.
Seul, le ministre lui-même, refusant toute déclaration sur le sujet pourrait nous clarifier sur la situation… en attendant sa comparution devant le juge du 4è cabinet, jeudi prochain.
Dossier à suivre.
Carlos KETOHOU
carlos tu nous a clairement explique’ cette affaire tres bon commentaire sans faute ,merci depuis usa