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Junior – Olufadé : le faussaire et son maître

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adekambi

Une scène de désolation a surpris les membres de la commission de recours de la fédération togolaise de football jeudi dernier. L’agression par le joueur Junior DOGBATSE du Président du club de Haho, Anges de Notsè, Eric GAGOU.

Une agression qui a fait intervenir les forces de sécurité qui se sont tombées sur des jeunes surexcités, on dirait par du cannabis autour de Junior.

La rencontre avait mobilisé les responsables du club Anges de Notsè et de l’As Togo Port, deux clubs dans lesquels officie le joueur par la magie du faux de l’ancien joueur togolais Olufadé Adékanmi qui était aussi présent.

D’après les informations et les documents de contrat en notre possession, Junior Dogbatsè a un contrat de prestation en bonne et due forme valable avec Anges de Notsè. Ce contrat qui était obligatoire pour tout joueur devant aller dans les grandes compétitions a permis au jeune Junior de jouer le championnat aux couleurs de l’équipe de Haho et même de jouer la ligue internationale au Nigéria. Par magie de son agent, il a aussi un autre contrat, celui-ci dans des conditions irrégulières avec AS Togo port, ce qui crée un conflit entre les deux clubs ; C’est pour régler ce différents que la commission de recours a invité les deux parties, le joueur et l’agent.

Les deux parties ont exposé les faits et les motivations à la commission avant une pause qui devrait permettre à la commission de réfléchir. C’est donc dans les couloirs de la FTF que, Junior Dogbatsè dans une discussion informelle s’est jeté sur son président du Club de Haho pour lui asséner un poing sur l’œil droit. Surexcité, il se débattait avec mains, jambes et dents contre celui qui lui donnait il y a encore seulement quelques semaines à manger.

Son agent, agacé par le comportement de Junior est venu souffler à Eric Gagou de ne pas s’en faire : « toi-même tu connais nos jeunes joueurs, ce sont des bandits » a-t-il lancé avant que l’une et l’autre des parties n’appelle police et gendarmerie.

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L’agression survenue dans cette affaire tient sa responsabilité chez l’ancien joueur togolais. En sa qualité d’agent de joueur à travers son centre, il multiplie gaffes, magouilles, faux et usage de faux. Deux exemples, il n’hésite pas à vendre le même joueur à deux équipes différentes, ce qui devrait amener les clubs à se méfier de ce faussaire d’agent. Pire, pour le cas de Junior, il ne s’appelle pas Dogbatsè. C’est juste un nom falsifié qu’il lui a attribué en plus de la réduction de son âge. Plusieurs exemples sur lesquelles nous reviendrons ne font pas honneur à cet agent de joueur et son club qui livre ses joueurs à des scènes d’animosité qu’il qualifie de banditisme. C’est clair, les attitudes de Junior DOGBATSE ressemblent tout simplement à celles de son maître, Olufadé, lui aussi bagarreur. Tel maître, tel élève, union dans le faux.

Nous reviendrons sur le fond de cette affaire.

Alfredo PHILOMENA

 

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