Virus Ebola : Un cas suspect a semé la Psychose à Lomé
Une alerte sur un cas suspect d’Ebola a semé la psychose hier à la gare routière d’Agbalépédogan. Un sujet malade présentant des saignements au nez a été vite présenté par la population comme porteur du virus. Le secrétaire général du ministère de la santé a fait une mise au point sur ce cas. Plus de peur que de mal.
Selon le Professeur Napo Koura, le sujet est âgé de 44 ans et a été détecté à la gare routière d’Agbalépedogan par les populations comme malade d’Ebola. Les symptômes immédiats qui ont alerté les populations sont surtout liés au saignement au nez de la personne.
C’est vrai, l’homme, de nationalité béninoise était malade. Des consultations effectuées au centre isolé mis en place par la cellule de crise du gouvernement situé au CHU Campus ont plutôt diagnostiqué une hypertension artérielle qui est la conséquence du saignement au nez, selon le SG du ministère de la santé.
Le prétendu patient ne présentait pas les autres signes d’Ebola, à savoir la forte fièvre. « Sa température était normale, 37°et il ne présentait pas de saignement caractéristique d’Ebola. » selon le médecin.
L’homme suspecté venait de Dapaong à 600 Km de Lomé, après avoir séjourné au Burkina et au Mali. Il était en Guinée Conakry il y a quatre ans et c’est l’évocation de ce pays où on connaît des cas de la maladie qui a semé la panique au sein de la population.
Le professeur a rassuré les téléspectateurs en rappelant les règles et les dispositions quotidiennes contenues dans le communiqué pour être à l’abri de la fièvre hémorragique.
Sur le fonctionnement du numéro vert 111, le secrétaire général du Ministère de la Santé a confié que le numéro vert avait fonctionné à son lancement et que dès demain mardi, les dispositions seront prises pour le réactiver et permettre à la population d’alerter la cellule de crise : « C’est donc une fausse alerte que le cas d’Agbalepedogan mais nous encourageons les populations à signaler tous les cas suspects » a conclu l’autorité de la santé avant de convier les médias à s’approcher de la cellule mise en place par le gouvvernement.
Le gouvernement a mis en place une cellule de crise composée de plusieurs corps ; des médecins qualifiés, la gendarmerie et la police, les sapeurs pompiers qui se sont mobilisés autour de la fausse alerte d’Agbalépédogan.
Celui-ci est toujours sous soins de son cas d’hypertension mais très suivi.
Seule difficulté du côté de la cellule d’après nos informations, le manque des moyens adéquats et spéciaux pouvant permettre de prendre efficacement en charge un éventuel cas d’Ebola au Togo s’il advenait.
Carlos KETOHOU
c est bien ce travail qu evous faites car vs nous informé et ns formé ns citoyens