D’après le rapport de PwC, la croissance du tourisme d’accueil africain devrait se poursuivre au cours des cinq prochaines années
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 20 juin 2014/African Press Organization (APO)/ — Selon un rapport publié aujourd’hui par PwC (http://www.pwc.com), malgré les vents contraires auxquels l’économie sud-africaine doit faire face, le secteur du tourisme d’accueil devrait continuer à se développer au cours des cinq prochaines années grâce aux nombreux voyageurs à destination du continent africain.
Pour plus d’informations sur le rapport PwC Hospitality Outlook, rendez-vous sur : http://www.pwc.co.za/hospitality-and-leisure
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Photo: http://www.photos.apo-opa.com/index.php?level=picture&id=1181 (Nikki Forster, PwC Leader of Hospitality and Gaming)
Comme le souligne Nikki Forster, responsable du secteur Tourisme d’accueil et Jeux d’argent : « Malgré l’affaiblissement de l’économie sud-africaine, l’augmentation des déplacements et du tourisme à l’étranger et la hausse du prix des chambres ont stimulé le tourisme d’accueil. »
Dans la quatrième édition de « Hospitality Outlook: 2014-2018 », PwC estime que, d’ici 2018, en Afrique du Sud, le taux d’occupation global, tous secteurs confondus, devrait atteindre 58,4 %. Le revenu total de la location des chambres devrait s’élever à 28,7 milliards de rands (2 milliards d’euros) en 2018, soit un taux de croissance annuel moyen de 10,7 % par rapport à 2013.
« Le taux d’occupation des hôtels devrait augmenter au cours des cinq prochaines années, dépassant celui des gîtes, des lodges de safari et des fermes d’hébergement, permettant aux hôtels de redevenir la principale catégorie d’accueil », indique N. Forster. D’après les estimations, le taux d’occupation des hôtels devrait passer de 58,9 % en 2013 à 71,1 % en 2018.
Le rapport s’intéresse aux séjours à l’hôtel au Nigeria, à Maurice et au Kenya. En Afrique du Sud, les secteurs d’hébergement sont les suivants : hôtels, gîtes et fermes d’hébergement, lodges de safari, parcs pour caravanes, terrains de camping et autres hébergements pour la nuit. Pour la première fois, le rapport analyse en détail le secteur des croisières sud-africain.
« En 2013, l’augmentation du prix moyen des chambres a été l’un des développements les plus significatifs du secteur du tourisme d’accueil. En effet, il a augmenté de 8,4 %, bien plus que le taux d’inflation de 5,9 % », remarque N. Forster.
Malgré les récentes incertitudes économiques, le nombre total de visiteurs étrangers ayant séjourné une nuit en Afrique du Sud a augmenté de 3,9 % en 2013. Bien qu’inférieur à la hausse de 10,2 % enregistrée en 2012, ce chiffre témoigne de l’essor continu des voyages internationaux à destination de l’Afrique du Sud. Début 2013, les voyages à destination de l’Afrique du Sud ont augmenté du fait de la Coupe d’Afrique des Nations et en décembre, suite au décès de l’ancien Président Nelson Mandela, Robben Island, où il avait été emprisonné pendant de nombreuses années, a enregistré une augmentation du nombre de visiteurs internationaux. « La poursuite de la dépréciation du rand contribuerait également à l’essor du tourisme international en faisant de l’Afrique du Sud un pays moins cher à visiter », ajoute N. Forster. Les Sud-Africains se serrent également la ceinture en ce qui concerne les vacances de luxe à l’étranger et préfèrent les destinations locales. D’après les prévisions, le nombre total de visiteurs en Afrique du Sud devrait atteindre 17,6 millions.
Séjours à l’hôtel
En 2013, en Afrique du Sud, les dépenses totales concernant les chambres, toutes catégories confondues, ont augmenté de 14 % pour s’élever à 17,3 milliards de rands (1,2 milliard d’euros), reflétant une augmentation du nombre de nuitées et une hausse de 8,4 % du prix moyen des chambres. L’augmentation du taux d’occupation des hôtels a donné un nouvel élan à l’industrie. En effet, plusieurs grandes chaînes d’hôtels embellissent leurs établissements, rénovent leurs installations ou prévoient d’ouvrir de nouveaux hôtels. Le rapport estime qu’en 2018, il y aura près de 63 600 chambres d’hôtel disponibles contre 60 900 en 2013.
Ailleurs, l’économie du Nigeria est florissante, notamment grâce aux investissements régionaux et internationaux. Le revenu des chambres d’hôtel a progressé de 59 % entre 2009 et 2013. À l’inverse, à Maurice, le revenu des chambres d’hôtel a chuté de 8,7 % en 2013, mais devrait progresser avec un taux annuel moyen de 4,6 % jusqu’en 2018. Au Kenya, le marché de l’hôtellerie a décliné au cours des deux dernières années, principalement en raison des menaces terroristes.
Perspectives : Afrique du Sud 2014-2018
D’après les estimations, la capacité d’accueil totale devrait enregistrer un taux de croissance annuel moyen de 1,3 % pour atteindre 123 400 chambres en 2018 contre 115 700 en 2013. Les gîtes devraient connaître la croissance la plus rapide concernant la disponibilité des chambres avec un taux de croissance annuel moyen de 3,7 %. Les autres domaines devraient enregistrer une croissance plus lente. Le nombre de nuits passées dans des hôtels a augmenté de 4,8 % en 2013 alors que celui des gîtes et des fermes d’hébergement a chuté de 4,5 %. En 2013, tous secteurs confondus, le taux d’occupation total s’est élevé à 52,6 %. Bien que les gîtes/fermes d’hébergement aient enregistré le plus fort taux d’occupation avec 60,5 %, cette catégorie est la seule à avoir chuté en 2013 après un taux d’occupation de 65,3 % en 2012.
En 2013, les hôtels généraient 71 % du revenu total de l’hébergement. Cette part devrait passer à 73 % d’ici 2018.
Perspectives : Nigeria, Maurice et Kenya 2014-2018
Au Nigeria, le marché de l’hôtellerie a progressé de 9 % en 2013, sa croissance la plus faible depuis 2010. Le nombre de nuitées a augmenté de 6,3 % en 2013, avec une progression plus rapide que la disponibilité des chambres au cours des trois dernières années. Le prix moyen des chambres a augmenté lentement ces deux dernières années, avec une hausse de seulement 2,5 % en 2013. Le nombre de chambres d’hôtel devrait tripler au cours des cinq prochaines années, passant de 8 400 en 2013 à 24 000 en 2018. Le revenu des chambres d’hôtel devrait quant à lui enregistrer un taux de croissance annuel moyen de 22,6 % pour s’établir à 12,1 milliards de rands (0,8 milliard d’euros) en 2018 contre 4,4 milliards de rands (0,3 milliard d’euros) en 2013.
Maurice se partage le marché du tourisme tropical avec les Maldives, le Sri Lanka et les Seychelles. À Maurice, une chambre d’hôtel coûte en moyenne 2 492 rands (170 €), soit 2,7 fois plus que le prix moyen en Afrique du Sud et 28 % de plus que le prix moyen d’une chambre cinq étoiles en Afrique du Sud. En raison du nombre de rénovations et de projets en cours dans le secteur, le nombre de chambres d’hôtel disponibles devrait progresser en moyenne de 2,9 % chaque année pour atteindre 14 250 chambres en 2018. Le taux d’occupation moyen chutera de 63,3 % en 2013 à 61,5 % en 2018.
Le marché de l’hôtellerie kenyan a décliné ces deux dernières années, avec une baisse de 6,6 % en 2012 et de 2,6 % supplémentaires en 2013. La menace terroriste a conduit plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, à émettre des alertes dissuadant les voyageurs de se rendre au Kenya. Cependant, le nombre de chambres disponibles dans ce pays devrait passer de 17 500 en 2013 à 19 400 en 2018 avec une hausse du prix moyen des chambres de 1 641 rands (110 €) en 2013 à 1 726 rands (120 €) en 2018. Le revenu total de la location des chambres devrait enregistrer un taux de croissance annuel moyen de 2,5 %, passant de 6,2 milliards de rands (0,4 milliard d’euros) en 2013 à 7,1 milliards de rands (0,5 milliard d’euros) en 2018.
Secteur des croisières sud-africain
Le secteur des croisières sud-africain correspond aux dépenses des Sud-Africains pour les croisières au départ de l’Afrique du Sud. Ce secteur n’est actuellement pas considéré comme un concurrent direct du secteur touristique traditionnel. Pour la saison 2013/14, le nombre de croisiéristes d’Afrique du Sud n’a pas dépassé 153 000, comparé aux 13,1 millions de nuits passées dans des hôtels d’Afrique du Sud en 2013.
Durban est le premier port de croisière d’Afrique du Sud. Il accueille 70 % des croisiéristes. Le Cap est le deuxième plus grand port. En 2013/14, une croisière coûtait en moyenne 13 365 rands (920 €), soit le prix d’une semaine dans un hôtel cinq étoiles au Cap. Localement, le prix des croisières est près de 30 % inférieur à la moyenne mondiale qui s’élève à 18 525 rands (1 280 €), reflétant en partie le succès des croisières plus courtes et moins chères pour des destinations locales ainsi que les revenus plus faibles des Sud-Africains.
D’après les estimations, le nombre de croisiéristes devrait passer à 186 000 en 2018/19. Malgré une baisse du nombre de passagers prévue en 2014/15, le taux d’occupation devrait passer de 74,6 % en 2013/14 à 85,2 % en 2014/15. En effet, l’offre devrait chuter plus rapidement que la demande. La capacité d’accueil des passagers dépend du nombre de navires sur le marché, de leur taille et du nombre de croisières par saison. Elle dépend également de la qualité des terminaux. L’autorité portuaire d’Afrique du Sud Transnet National Ports Authority travaille actuellement à la création et à l’évaluation de nouveaux terminaux de croisière à Durban et au Cap.
« La construction de terminaux de niveau mondial facilitera l’embarquement, ce qui améliorera l’expérience des croisières et encouragera les compagnies de croisière à augmenter le nombre de croisières qu’elles proposent en Afrique du Sud », ajoute N. Forster.
Selon les estimations, le revenu total des croisières devrait enregistrer un taux de croissance annuel moyen de 9,4 %, passant de 2 milliards de rands (0,13 milliard d’euros) en 2013/14 à 3,2 milliards de rands (0,22 milliard d’euros) en 2018/19.
Vision d’ensemble
Forster conclut : « Le tourisme est un élément essentiel de l’économie sud-africaine, reconnu dans le plan de développement national comme un moteur de croissance important pour l’économie et l’emploi.
L’expansion des voyages et du tourisme devrait alimenter la croissance dans le secteur de l’hébergement sur l’ensemble du continent africain au cours des cinq prochaines années. »
Distribué par APO (African Press Organization) pour PricewaterhouseCoopers LLP (PwC).
Note à l’éditeur :
Pour plus d’informations sur le rapport PwC Hospitality Outlook, rendez-vous sur : http://www.pwc.co.za/hospitality-and-leisure.
Contacts
Nikki Forster : Responsable Tourisme d’accueil et Jeux d’argent, PwC
Téléphone : +27 11 797 5362
Courriel : nikki.forster@za.pwc.com
Ou
Lindiwe Magana : Responsable Relations presse
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Courriel : lindiwe.magana@za.pwc.com
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