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Discours de Faure: des paroles sybillines

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Le français est une langue dont on peut se servir habilement pour insulter les autres sans qu’ils ne s’en rendent compte. Le chef de l’Etat vient de nous le démontrer dans le discours prononcé vendredi à la veille de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance du Togo. Et c’est le corps médical togolais qui en a fait les frais. Un corps qui, avec celui des enseignants, est à la tête des revendications des travailleurs togolais.

Dans son discours, le président de la République a tenu à leur rappeler l’attitude très peu chaleureuse dont ils font preuve lorsqu’il s’agit d’accueillir les malades dans les centres de santé.

« Les professions médicales occupent une place de choix  dans nos sociétés.  Celles et ceux qui ont le privilège de  les exercer, ont entre leurs mains des vies humaines. Parce que la vie humaine n’a pas de prix, le personnel soignant mérite d’exercer  sa charge, dans un cadre valorisant et dans les meilleures conditions de travail.  Mais en retour, le citoyen est en droit d’attendre  des médecins et des personnels soignants, un minimum de compassion et de solidarité face à la souffrance humaine.  Malheureusement, il me revient que le sens de l’accueil, l’écoute attentive qui sont la base fondamentale de la profession soignante, font parfois cruellement défaut dans nos centres hospitaliers. Ceux-ci   sont même comparés à des mouroirs, des lieux où le citoyen démuni sombre dans le désespoir, faute d’une prise en charge adéquate. Combien de femmes à terme  et sans ressources, n’ont-elles pas ressenti à leur arrivée dans nos centres hospitaliers, ce sentiment pénible d’abandon et d’indifférence, d’un personnel soignant dont elles attendent simplement un mot de réconfort ! », a reproché Faure Gnassingbé au personnel soignant avant de le convier à mieux faire son travail.

« Il est temps que le service public de santé regagne ses lettres de noblesse dans notre pays.  Les préoccupations légitimes des personnels soignants  doivent aller de pair avec une conscience professionnelle accrue. J’en appelle à un sursaut dans nos hôpitaux, dans nos centres de santé pour mieux répondre aux attentes du citoyen », a laissé entendre le N°1 togolais.

Comme pour dire aux agents du secteur de la santé de faire correctement leur travail avant de penser à revendiquer quoi que ce soit.

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L’accueil dans les centres de santé du Togo, il est vrai, n’est pas des plus chaleureux. Nombreux sont ceux qui le dénoncent. Mais avant de reprocher quoi que ce soit au personnel soignant, les autorités doivent se poser la question de savoir si ce dernier travaille dans des conditions pouvant lui permettre de bien accueillir les malades. Et c’est sûrement ce que Faure Gnassingbé a oublié.

Un corps qui travaille dans des conditions aussi pénibles ne peut jamais donner le meilleur de lui-même. Cela dit, avant de leur faire des remontrances, le chef de l’Etat ferait mieux de satisfaire leurs doléances.

Rodolph TOMEGAH

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1 Commentaire
  1. jerome dit

    Pitié pitié pitié, le Pré-si-dent ne comprend rien même le dernier des villageoie de la ferme la plus réculée du Togo sais que s’il envoie son enfant à l’école à plus de 10Km de sa ferme et sans rien en poche et encore à pieds comprend quand même que ça ne marchera pas du coup il préfère l’amener au champs avec lui.Dites moi comment un économiste chef d’Etat ne peut pas comprendre que de bonnes conditions de travail donnent de bons rendement. le togolais à cause du loyer très cher au centre ville est obligé d’aller louer dans les banlieux, ne disposant pas de moyen de déplacement est obligé de quitter sa famille à 4h le matin et marcher jusqu’au service. son petit déjeuner c’est de la bouillie de maÏs de 50f et un galette de 50F. faure n’a qu’a se mettre a la place d’un agent de santé comme celui-ci. »ventre affamé n’a point d’oreilles ». c’est la même chose qu’il fait avec les millitaires qui eux ont refusé d’apprendre leur leçon et suivent bêtement les ordres de gazer la population. ils mangent très mal c’est le corps le mal payé au Togo d’ailleurs. comment donc espérer un changement avec des gens comme ça pourtant ils s’accrochent au pouvoir. c’est diffichile mais pas impossible ils finiront par partir……….

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