C’est parti. Les discussions en vue de la formation d’un nouveau gouvernement ont commencé au palais de la Présidence ce samedi. Le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, a eu des entretiens avec des délégations du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), de la Convention Démocratique des Peuples Africains (CDPA) et de la Convergence Patriotique Panafricaine (CPP).
D’après un communiqué rendu public après les rencontres, les discussions ont porté essentiellement sur les sujets qui sont au cœur de la vie de la nation notamment, la formation d’un nouveau gouvernement et les moyens d’assurer un processus consensuel et apaisé pour les prochaines élections législatives et locales.
Les partis politiques qui ont répondu à l’appel du pouvoir togolais sont ceux de l’opposition traditionnelle.
Le « Collectif Sauvons le Togo», regroupement des organisations des Droits de l’Homme et des partis politiques dont le principal parti de l’opposition, l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) de Jean Pierre Fabre, ont exprimé leur refus de répondre à la main tendue de Faure Gnassingbé. Ces acteurs non négligeables de la scène politique ont dressé une plate forme revendicative qui conditionne le dialogue. Parmi les points contenus dans la plate forme, la libération des militants du CST détenus à la prison civile et le respect des droits humains. Hier, toutes les personnes détenues ont été libérées. L’opposition réunie au sein du CST attend davantage d’ouverture et de bonne foi du pouvoir politique togolais avant de s’engager dans un quelconque dialogue.
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