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Togo : Pays  des crimes impunis.

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Une victime de plus dans la longue liste des personnes ayant été victimes des exactions militaires. Au Togo, c’est monnaie courante de voir un militaire, policier ou gendarme abuser de son autorité pour porter atteinte à l’intégrité du corps humain «sans motif légitime

». Bavures et violences sont les maîtres mots des corps habillés au Togo. Censés protéger les citoyens et établir de l’ordre, les forces de l’ordre ont tendance à semer la panique et la terreur sur leur passage. Forces de l’ordre ou du désordre ? L’assassinat du jeune Mohamed interpelle encore une fois sur la question.

les témoins, il ne relatait pas exactement les faits. Selon les témoins, tout est parti d’une altercation entre le jeune homme et le policier. Le policier avait interpellé

le jeune homme à bord d’une voiture pour motif d’excès de vitesse mais ce dernier a refusé d’obtempérer et a mis pied sur l’accélérateur.  C’est alors que le policier qui était avec un collègue se sont lancé à sa poursuite. La victime fut interceptée par les antigangs qui sillonnaient dans la zone. Dans la foulée, le policier a brusquement sorti son couteau pour menacer le jeune homme. Mais ce dernier à retirer le couteau. C’est alors que le second policier a sorti son arme et à tirer sur le jeune homme. Le jeune homme est décédé sur le champ. Cette dernière version semble plus plausible car ce n’est pas la première fois que de tels débordements, se produisent. On se rappelle encore du jeune mécanicien à zongo qui avait été abattu tel un vulgaire animal lors d’une manifestation. On se souvient du jeune Anselme âgé de 12 ans seulement qui avait été assassiné dans les mêmes circonstances à Dapaong. On ne saurait oublier la tragédie qui   eu lieu à Adakpamé. Le jeune Dodzi avait été battu à mort par les forces spéciales  Anti Pandémie .On se souvient de toutes ces personnes qui ont été a battu par les forces de l’ordre dans les manifestations et autres mouvements. Fusiller sur un criminel ou un malfrat, est tout à fait logique en mais tirer sur le peuple sort de l’entendement et suscite des interrogations sur les critères de recrutement dans l’armée.

De tels agissements démontrent encore une fois de l’indiscipline qui règne dans l’armée et interpelle même sur la gouvernance du pays. Les forces de l’ordre commettent trop de crimes sur la population en toute impunité. Ça a toujours été le cas depuis toujours au Togo. Ce qui encourage davantage de telles barbaries.

Dans la foulée des crimes impunis, se classent les arrestations, les chasses à l’homme. Les enlèvements et les disparitions des militants de l’opposition.

A ce jour plusieurs partis politiques dénoncent l’arrestation et la disparition de leurs militants.

Alliance Togo Informatique

Dans les prisons du Togo, la torture suivi de mort, les détentions arbitraires sont dénoncées par les organisations de la société civile dont le REJADD et le comité pour la libération des prisonniers. Elles ont révélé entre autres des cas actuels :

TAIROU Mourane, arrêté à Soudou, mais originaire d’Agbandawdè, MOUSSA Saïbou arrêté à Lomé, ALILOU Seybou, OURO-DJIFA Moutawakikou,  OURO-GNAOU Alikou arrêtés dans une affaire de Tiger Révolution.

Par ailleurs et ce depuis août 2017, date de la révolution menée par Tikpi Atchadam, le Parti National Panafricain PNP  dénonce la disparition de plusieurs militants. C’est le cas de Adodanou Holaley, disparu avec d’autres militants le 15 novembre 2017, des militants de l’ANC et l’ADDI, partis d’opposition réunis au sein de la C14 réclament aussi la disparition de leurs militants.

La mort du jeune Mohamed est la goutte en trop. De tels actes ne peuvent plus rester impunis au Togo, selon les togolais révoltés.

Les organismes internationaux des droits de l’homme et partis politiques de l’opposition quant à eux ne se sont pas fait attendre pour manifester leur indignation face au cas Mohamed. Ils exigent que les auteurs et complices du meurtre soient soumis à la loi. Ils invitent par ailleurs les militaires à faire preuve de plus de discipline afin assurer la cohésion sociale et à l’État togolais de mettre fin à l’impunité sur les arrestations, la torture et la disparition des militants de l’opposition.

Diane Olobi

 

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