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Elle faisait partie de l’une des recommandations de la feuille de route de la CEDEAO. Elle, c’est la recomposition de la Cour Constitutionnelle. Longtemps décriée par l’opposition togolaise compte tenu de son rôle trouble qu’elle a toujours joué dans la proclamation des résultats des élections surtout présidentielles, cette cour à problème dont la recomposition devrait être faite dans les normes surtout avec des changements de personnes, eh bien ! tel n’est pas le cas.
En effet le véritable problème qui est le président de cette cour dont l’affinité avec Faure Gnassingbé ou son militantisme pour le parti UNIR n’est plus à démontrer est resté inamovible. Oui Aboudou ASSOUMA reste et demeure président de la Cour Constitutionnelle togolaise.
Ce lundi 30 décembre, Aboudou ASSOUMA et les siens ont pris fonction à l’issue d’une cérémonie solennelle de prestation de serment qui s’est déroulée à Lomé en présence de Faure Gnassingbé.
« Le chef de l’Etat a donné acte à leur serment et les a félicités pour leur engagement au service de la nation », indique une note de la Présidence de la République.
Le président du principal parti de l’opposition togolaise ANC, Jean Pierre FABRE trouve qu’il n’y a pas eu de recomposition. ‘’ Faure Gnassingbé s’est entouré une fois encore des membres de sa famille par alliance’’, a-t-il indiqué.
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Rappelons que la Cour Constitutionnelle est la plus haute juridiction de l’État en matière constitutionnelle. Elle est composée de neuf (09) membres de probité reconnue, désignés pour un mandat de six (06) ans renouvelable une seule fois.
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