L’affaire Randolph refait surface. Vingt-cinq jours après l’enlèvement de l’opposant Franco-togolais par les services de renseignement togolais à Sanvee-Kondji, la diaspora togolaise continue de se mobiliser.
Ce samedi 19 mars 2016, la diaspora togolaise en France marchera dans les rues de Paris afin d’exiger la libération sans condition du docteur vétérinaire.
Cette manifestation est un appel du collectif de la diaspora togolaise : « Togolais de la diaspora et amis du peuple Togolais, indignez-vous ! Protestez et manifestez où que vous soyez jusqu’à la libération sans condition du Docteur Antoine Randolph », lance-t-il.
Cette marche de protestation selon les organisateurs est justifiée par le fait que le médecin vétérinaire est arbitrairement détenu à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) depuis le 04 mars. « Alors que la loi togolaise prévoit un délai maximum de garde à vue de 48 heures, extensible à 72 heures, avec la présence d’un avocat dès la première heure, le Docteur Antoine Randolph, est détenu au secret pendant plusieurs jours », remarquent-ils avec consternation.
Plus loin encore, en se tenant à la version des membres du collectif, le franco-togolais « n’a pas pu se faire assister d’un avocat, ni recevoir la visite des représentants d’organisations de défense des droits humains », dénoncent-ils.
Rappelons que depuis le début de cette affaire, la diaspora togolaise s’est toujours mobilisée pour plaider la cause de l’opposant togolais.
Depuis la date du 22 février 2016 où Antoine RANDOLPH a été kidnappé, des informes circulent indiquant que l’opposant serait mêlé à une affaire de recrutement d’ex rebelles pour déstabiliser le pouvoir de Lomé. Mais officiellement, rien se dit sur les charges qui sont retenues contre lui.
Alliance Togo Informatique
Richard AZIAGUE.
