Le Togo frappé de plein fouet par le phénomène de l’érosion côtière. Si les cotes togolaises restaient ainsi dans les 15 prochaines années, toutes les localités situées en bordure de la mer, disparaitront.
Le mal côtier avale chaque année entre 10 et 12 mètres du littoral et malgré les épis et les protections, les fortes marées rongent les terres et menacent les habitations.
Ce phénomène très inquiétant et qui donne des sueurs froides qui touche le Togo ainsi que les pays voisins, préoccupe le site ‘Africanews’ qui s’y intéresse. L’océan ronge 10 à 12 mètres par an.
Selon le géomorphologue togolais Blim Adoté Blivi, « le Togo est confronté à un régime déficitaire du sédiment. Il n’y a plus suffisamment de sable pour que les flots des vagues puissent faire de la compensation, ce qui laisse libre cours à l’érosion ».
Cette situation affecte gravement les populations résidents sur les côtes (Agbavi ; Alogavi kopé et autres), puisque chaque jours qui passent, ils voient l’océan s’approcher de plus en plus vers leurs demeures. Pis encore, il y a des moments où certaines habitations reçoivent la visite surprise de la mer.
L’une de ces visites surprises a entre-temps ravagé sur son passage tout un cimetière et a entrainer dans les vagues des ossements humains.
Ils sont aussi nombreux à appeler les autorités togolaises au secours puisque déjà, le phénomène devient insupportable.
Dans la lutte contre ce phénomène, le Togo peut compter sur le soutien de la Banque mondiale, mais ce n’est pas suffisant.
Le Togo a une façade maritime de 50 km environ, et fait partie des pays dont la position géographique offre des atouts favorables au développement socio-économique, mais l’océan constitue un danger majeur pour la côte togolaise.
Richard AZIAGUE.